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PÔLE PÉNAL DE LUTTE CONTRE LA CYBERCRIMINALITÉ ET OUVERTURE DU TRANSPORT AÉRIEN À LA CONCURRENCE : Le Gouvernement planche sur l’élaboration des textes

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Le Premier ministre et ministre des Finances, Aymen Benabderrahmane, a présidé, dimanche une réunion du Gouvernement afin d’examiner un avant-projet d’ordonnance et deux projets de décrets présidentiels présentés par les ministres en charge de la Justice et de l’Enseignement supérieur. Concernant le secteur de la justice, le ministre, Abderrachid Tebbi, a présenté un avant-projet d’ordonnance modifiant et complétant l’ordonnance n° 66-155 du 08 juin 1966 portant code de procédure pénale, visant à instituer un pôle pénal spécialisé pour les infractions liées aux technologies de l’information et de la communication. C’est un pôle à compétence nationale chargé des infractions et crimes relatifs à la diffusion et à la propagation d’informations mensongères de nature à porter atteinte à la sécurité publique et à la stabilité de la société. Par ailleurs, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a présenté deux (02) projets de décrets présidentiels portant respectivement sur la création d’une École nationale supérieure en Mathématiques et la création d’une École nationale supérieure en Intelligence artificielle. Selon un communiqué du premier ministère, ces deux Écoles nationales supérieures, d’une capacité de 1 000 places pédagogiques chacune, seront régies par les dispositions de la loi n°99-05 du 4 avril 1999, modifiée et complétée, portant loi d’orientation sur l’enseignement supérieur et auront leurs sièges au cyber parc de Sidi Abdallah, Alger. Notant qu’il s’agit de la création de pôles importants décidée lors du Conseil des ministres du 18 avril 2021 et qui s’inscrivent dans l’objectif de la mise en place de l’ensemble des segments de l’écosystème nécessaires au développement de l’économie de la connaissance dans notre pays.
Quant au domaine du transport, le ministre des Transports a présenté des mesures d’urgence pour la relance des activités de transport, cependant le plan d’urgence proposé pour une relance effective du secteur des transports vise à redynamiser ce secteur névralgique, qui constitue un composant critique du développement économique du pays et un vrai stimulateur de croissance économique. Il concerne l’ensemble des segments des activités de transport notamment le transport aérien, le transport ferroviaire, le transport terrestre ainsi que le transport maritime. À ce titre, les mesures proposées, qui seront réalisées avant la fin du premier trimestre 2022, concernent notamment la restructuration de la flotte maritime et aérienne nationale, de telle sorte qu’elle puisse jouer son rôle de vecteur de croissance. Aussi, des mesures ont été proposées à l’effet de maîtriser la facture d’importation des services de transport, notamment l’ouverture des transports maritime et aérien à l’investissement national privé. La question du développement des plateformes logistiques a été examinée, notamment au niveau des wilayas frontalières, afin de développer les exportations et les échanges commerciaux avec les pays africains. À l’issue de cette communication, le Premier ministre a insisté notamment sur la nécessité d’optimiser l’organisation du secteur et de moderniser le management des compagnies nationales de transport, l’ouverture du transport aérien à l’investissement privé, l’augmentation de la part du marché du pavillon national, en sus de l’amélioration de la qualité des prestations fournies aux citoyens. Comme il a également instruit le ministre des Transports à l’effet de mettre en place, avant la fin de l’année en cours, l’autorité portuaire déjà instituée par texte réglementaire, et de rentabiliser, par ailleurs, la base de maintenance aéronautique d’Air Algérie, en partenariat avec des compagnies aériennes internationales.
Pour ce qui est du secteur de l’Énergie et des Mines, le Premier ministre a souligné la nécessité d’une identification précise des potentialités minières nationales et à orienter la stratégie du secteur vers la couverture des besoins des secteurs industriels et agricole en matières premières en mettant un terme à leur importation, ainsi qu’à la promotion de la coopération avec l’université et les centres de recherche dans ce domaine.
Sarah O.

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