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Plus de 150 participants, à Annaba, aux journées sur une meilleure prise en charge du cancer

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Plus de 150 participants, des spécialistes venus des wilayas de Batna, Sétif et Annaba, ont pris part, deux jours durant, aux journées nationales sur la prise en charge du cancer, maladie lourde qui touche 50 000 patients.
Le plan de lutte contre cette pathologie a été passé en revue par les participants qui ont eu à évaluer les activités des trois centres anticancer et débattu de la prise en charge de ce genre de malade ainsi que les efforts de l’état pour leur garantir les soins nécessaires et soulager leurs maux. Les responsables du CAC d’Annaba ont, à cette occasion, insisté sur les équipements mobilisés par l’état pour une prise en charge à la hauteur des attentes des malades venant de différentes régions du pays. Avec la mise en exploitation du centre anticancer d’Annaba, qui accusait d’énormes retards dans sa livraison, les cancéreux ont été soulagés définitivement. Une vingtaine d’accélérateurs ont été acquis dans le cadre de la prise en charge des nombreux malades. Selon les médecins en oncologie, les malades sont mieux pris en charge avec ces nouvelles installations et de meilleures prestations sont assurées. Réalisé dans le cadre d’une convention de partenariat avec l’Arabie saoudite qui a participé aux côtés du Trésor public algérien à sa réalisation, le CAC, construit au niveau de l’hopital relevant du CHU Ibn-Rochd, a une capacité d’accueil de 150 lits, dont 20 pour l’hôpital de jour et 26 autres destinés aux hospitalisation du service oncologie. Ce centre vise une meilleure prise en charge des cancéreux pas seulement en termes d’accueil et d’orientation des cancéreux et de leurs accompagnateurs, mais également dans le maintien en bon état de tout ce que est mis à leur disposition dans le cadre de leur mission. La mobilisation de tous ne se limite pas à des actions traditionnelles. Chacun met du cœur à l’ouvrage pour faciliter le travail des confères ou collègues et, aussi, pour éviter toute dégradation des équipements et matériels. Selon les participants, la prise en charge multidisciplinaire est améliorée par les progrès diagnostique et thérapeutique. Elle devrait permettre une amélioration du pronostic, augmentant du coup les chances de survie. Les interventions ont permis de rappeler que le cancer du col utérin pose également un véritable problème de santé publique.
Dans le monde, ce type de cancer est le troisième après celui du sein et celui dit colorectal. Il est le deuxième après le cancer du sein dans les pays en voie de développement. Il s’agit d’une maladie d’origine infectieuse sexuellement transmissible à évolution lente qui met en général plus de quinze ans pour se développer. Le traitement de ce cancer repose sur trois principaux volets thérapeutiques, à savoir la chirurgie, la radiothérapie et la chimiothérapie. Cependant, la radio-chimiothérapie concomitante est devenue ces dernières années le traitement standard des stades localisés ayant de mauvais facteurs pronostiques et des stades localement avancés.
C’est pourquoi, de nombreux praticiens ont souligné la nécessité de mettre en place de nouveaux centres d’oncologie un peu partout dans le pays, ainsi que le réaménagement et l’extension de ceux existants. En plus de l’évaluation des activités des trois CAC en matière de prise en charge des cancéreux, ces journées ont eu l’avantage de rappeler les efforts soutenus déployés par l’état pour améliorer la prise en charge des malades et l’importance du dépistage précoce pour éviter les complications et meilleure lutte contre cette maladie qui a nécessité la mobilisation de près de 200 milliards de dinars pour la concrétisation du plan anticancer.
K. B.

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