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PLUIES DE DRONES ET DE MISSILES SUR LES SITES MILITAIRES SIONISTES : L’Iran riposte à Israël 

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Adoptant une stratégie prudente et mesurée, la riposte promise par l’Iran à l’agression criminelle sioniste contre son consulat à Damas, a eu lieu, à la grande satisfaction des Palestiniens et des peuples de toute la région. C’est une riposte basée sur la légitime défense de Téhéran. 

Dans la nuit de samedi 13 à dimanche 14 avril, le Corps des gardiens de la Révolution a annoncé avoir lancé une « vaste » attaque de « drones et de missiles » contre l’entité sioniste « en réponse aux nombreux crimes commis par le régime sioniste, notamment l’attaque contre la section consulaire d’Iran à Damas ». En dehors de quelques dirigeants sionistes qui n’y croyaient pas, personne n’a été surpris par la pluie de drones et de missiles qui sont partis du territoire iranien, ont traversé les cieux de l’Irak et de la Jordanie, pour s’abattre sur des sites militaires sionistes en Palestine occupée.  Malgré l’assistance apportée à l’entité sioniste par les États-Unis et la Grande Bretagne ainsi que la Jordanie pour intercepter les drones et missiles, cette opération a atteint «tous ses objectifs», ont fait savoir des sources iraniennes mettant en garde l’entité sioniste contre toute réponse militaire. Dans un communiqué de la Maison Blanche publié dans la nuit du 13 avril, cité par RT, Washington a indiqué que pour soutenir la défense de l’entité sioniste, l’armée américaine avait envoyé «des avions et des destroyers de défense contre les missiles balistiques dans la région» au cours de la semaine passée. La marine française aurait également apporté son aide à l’entité sioniste, rapporte un article du Wall Street Journal, qui cite des responsables occidentaux et français. Pour l’agence américaine Bloomberg, la riposte iranienne a testé les limites de la défense aérienne de l’entité sioniste, soutenue par les États-Unis.

Opération terminée, mais…

Hier matin, le chef d’état-major des forces armées iraniennes, le général de division Mohammad Hossein Bagheri, a annoncé que son opération contre l’entité sioniste était «terminée». «Ni le Dôme de Fer, ni le bouclier antimissile du régime sioniste n’ont pu prendre des mesures significatives contre cette opération», a-t-il affirmé, cité par les agences de presse iraniennes, reprises par le site russe Russia Today.

Il a affirmé que les deux sites principalement ciblés avaient été « le centre de renseignement qui a fourni aux sionistes les informations nécessaires » à la frappe ayant détruit le consulat iranien à Damas le 1er avril, ainsi que « la base aérienne de Novatim, d’où ont décollé les avions F-35 » qui l’ont bombardé.

« Ces deux centres ont été considérablement endommagés et mis hors service », a-t-il assuré. Une mise en garde a été lancée aux États-Unis et à leurs alliés de la région; leurs bases seront visées dans ces pays s’ils les utilisent pour s’attaquer à l’Iran. L’opinion publique dans l’entité sioniste est abattue comme en témoignent ses médias qui avouent: « Nous avons été soumis à une humiliation publique lourde et sans précédent… ». Ils font constater que  « la dissuasion israélienne qui empêchait l’Iran de nous attaquer directement s’est effondrée. »

L’hypocrisie occidentale

Les pays européens (Allemagne, France, Grande Bretagne) ont protesté contre la riposte iranienne alors qu’ils n’ont rien dit quand l’entité sioniste a violé la convention de Vienne en frappant le consulat iranien à Damas.

L’entité sioniste a bombardé des villes en Syrie et au Liban sans être condamnée par les pays européens qui sont à la traîne des États-Unis.

Selon les experts, les pays du G7 ne peuvent rien  faire d’autre que des déclarations sans impact, et au Conseil de sécurité, le veto russe les empêchera de faire passer la moindre résolution contre l’Iran. Contrairement à l’entité sioniste qui s’est placée au ban de la communauté internationale, l’Iran est un pays respectueux du droit international, ses dirigeants ont informé au préalable qu’ils useraient du droit à la riposte pour punir l’entité sioniste conformément à l’article 51 de la Charte des Nations unies stipulant « le droit naturel de légitime défense ».

Comble du mépris à l’égard de la communauté internationale, l’entité sioniste fait appel au Conseil de sécurité de l’ONU dont elle a bafoué toutes les résolutions. 

M’hamed Rebah

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