Le parti espagnol de centre gauche « Nueva Canarias-BC » a plaidé pour le droit du peuple du Sahara occidental à l’autodétermination à travers l’organisation d’un référendum libre sous l’égide des Nations unies, s’engageant à exiger du Parlement européen de promouvoir ce droit. »
Nous allons exiger du Parlement européen de promouvoir le droit à l’autodétermination et à l’indépendance du Sahara occidental, en organisant un référendum libre dans le cadre des Nations unies », a déclaré, le président du parti, Roman Rodriguez, à un media espagnol.Roman Rodriguez dont le parti est en campagne pour les élections européennes prévues du 6 au 9 juin prochain, compte également exiger du Parlement européen que « justice soit rendue » aux Sahraouis expulsés de leurs territoires pendant de longues années, depuis l’invasion , en 1975, de l’armée d’occupation marocaine, du Sahara occidental. Aussi, le parti espagnol compte exiger du parlement européen, d’agir « contre les nombreuses violations des droits humains dont sont victimes les sahraouis des territoires sous occupation marocaine » ainsi que pour le préjudice subi en raison du « pillage de leurs ressources naturelles par les autorités coloniales marocaines ». Pour sa part, la candidate du parti aux élections européennes, Lorena Lopez, a critiqué la politique de « double standard » du parti socialiste de Pédro Sanchez, dans le traitement des dossiers de la Palestine et du Sahara occidental. Se félicitant du soutien apporté par ce parti à la lutte du peuple palestinien, Lorena Lopez a exprimé son « indignation de la position de ce même parti vis-à-vis du dossier sahraoui, et regrette qu’il continue à ne pas reconnaître les droits légitimes du peuple sahraoui à vivre livrer et indépendant », dénoncer le mutisme du gouvernement de Pedro Sanchez sur « les violations systématiques des traités internationaux par l’occupant marocain au Sahara Occidental » .Par ailleurs, la candidate de « Nueva Canarias-BC » aux élections européennes a affirmé que si elle gagne à ces élections, elle œuvrera, au sein du Parlement européen, pour « un cessez-le-feu immédiat » à Ghaza et pour « une condamnation internationale du génocide », « une reconnaissance de l’Etat palestinien ».
R.I.
