Accueil À LA UNE OUVERTURE, DEMAIN, DE LA FIA : Une 55e édition « en quête » d’investissements

OUVERTURE, DEMAIN, DE LA FIA : Une 55e édition « en quête » d’investissements

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«Passerelles d’échange, et opportunités de partenariat et d’investissement », c’est le slogan choisi par le groupe SAFEX (Société algérienne des foires et exportations) pour la 55e édition de la Foire internationale d’Alger (FIA) organisée par sa filiale « Algeria Exhibitions », qui ouvrira ses portes aujourd’hui, lundi, au Palais des expositions (Pins maritimes) à Alger, jusqu’au 29 juin. À cette occasion, seront mis en évidence, à travers un riche programme d’animation, les liens historiques entre l’Algérie et la Turquie qui est, pour la seconde fois, l’invitée d’honneur de la FIA. Dans ce cadre, des conférences et des spectacles artistiques sont prévus pour faire connaître la culture et le patrimoine turcs. Le ministre turc du Commerce devait arriver hier à Alger, dans ce but. Les relations algéro-turques ont enregistré une dynamique remarquable sous la conduite des Présidents Abdelmadjid Tebboune et Recep Tayyip Erdogan, avec l’intensification du dialogue politique de haut niveau et le renforcement des échanges économiques et commerciaux. Au cours des trois dernières années, des  progrès importants ont été réalisés par ces échanges qui sont appelés à se diversifier en vue d’atteindre l’objectif fixé par les présidents des deux pays, à moyen terme: 10 milliards de dollars d’échanges commerciaux. En 2023, leur volume s’était élevé à plus de 5 milliards de dollars hors hydrocarbures, ce qui fait de l’Algérie le deuxième plus grand partenaire commercial de la Turquie en Afrique. Il y a lieu de rappeler également les investissements conjoints réalisés par Tosyali et Tayal en Algérie, ainsi que le projet du complexe pétrochimique entre Sonatrach et Ronesans Holding en Turquie. Au début du mois dernier, la 12e session de la Commission mixte intergouvernementale algéro-turque de Coopération économique, scientifique et technique, tenue à Ankara en Turquie, a permis de faire le point de l’état des relations bilatérales. Le développement de la coopération dans les domaines minier et agricole a été évoqué ainsi que le renforcement de la présence des sociétés turques en Algérie, au nombre de 1300 actuellement. On sait que des discussions sont en cours entre Sonatrach et Tosyali pour renforcer la coopération dans le domaine du développement de l’hydrogène, et entre Sonatrach, la société Turkish Petroleum (TPAO) et BOTAS dans le domaine des hydrocarbures.

Ce que verront les Algériens à la FIA
La 55e édition de la FIA accueillera environ 700 exposants nationaux et étrangers, représentant une vingtaine de pays et dix secteurs d’activité. Selon les indications données par les organisateurs, plusieurs conférences et rencontres économiques, dont des forums d’affaires bilatéraux algéro-tchèque, algéro-pakistanais et algéro-tanzanien, sont prévus au programme. La même source précise que parmi les secteurs et filières représentés à cette foire, dont les pavillons d’exposition couvriront une surface de 50.000 m2, figurent l’agriculture, l’agroalimentaire, l’industrie manufacturière, l’industrie chimique, le BTP, la pétrochimie et les services. Pour la SAFEX, la FIA est notamment destinée à mettre en valeur les capacités de production nationales et promouvoir l’investissement et les échanges dans tous les domaines. Cette foire, soulignent ses organisateurs, « est classée parmi les rendez-vous internationaux les plus importants, reflétant particulièrement le développement économique national et renforçant les échanges commerciaux et professionnels à travers la mise en place d’un environnement propice au partenariat et à l’investissement direct étranger ». Aux yeux des Algériens, la 55ème FIA a surtout pour fonction de montrer le développement du pays dans tous les domaines et les résultats positifs réalisés par l’économie nationale, devenue la troisième économie en Afrique, dans la perspective d’arriver à des niveaux supérieurs. Ils y verront, en particulier, les signes concrets de l’amélioration remarquable de la production nationale, qui atteindra, entre autres, bientôt l’autosuffisance en matière de production d’huile et de sucre, ainsi que  les efforts soutenus consentis en matière de production des céréales et de production de lait.
M’hamed Rebah

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