La Caisse de garantie des Crédits d’Investissement des Petites et Moyennes Entreprises (CGCI-PME) a accompagné financièrement plus de 2 000 entreprises, depuis sa création en 2004, a-t-on appris, vendredi, de son directeur . Abderraouf Khalef a indiqué à l’APS, en marge de la seconde journée du Salon International des Industries Agroalimentaires (SIAG), qui s’est ouvert jeudi à Oran, que les entreprises qui ont bénéficié d’un accompagnement, depuis 2004 à ce jour, ont investi plus de 150 milliards de dinars et ont créé quelque 60 000 postes d’emploi. Il déclaré que de nombreux secteurs ont bénéficié des garanties de la CGCI-PME, notamment celui de l’industrie, les travaux publics et le tourisme, ainsi que les industries alimentaires, l’agriculture et les services. Les petites et moyennes entreprises occupent une place importante dans la politique de relance économique lancée par l’Algérie depuis les années 1990, car considérée comme un secteur vital dans la nouvelle politique économique basée sur la libération du marché et l’encouragement du secteur privé à investir, à travers la mise en place de nombreuses législations et instances qui ont pour objectif essentiel la création, le soutien et le développement ce secteur, a-t-on précisé. Selon ce responsable, la création de la Caisse a été faite dans ce cadre, car elle permet aux PME désirant investir de bénéficier de crédits bancaires avec la garantie apportée par la caisse auprès des banques. La problématique du financement a constitué l’un des plus grands obstacles auxquels faisaient face les propriétaires des PME, notamment durant leur phase de création, en raison du refus des institutions financières d’octroyer des crédits à ce type d’entreprises, sous le prétexte que les PME ne possèdent pas les garanties suffisantes pour bénéficier de crédits. À travers la création de la CGCI-PME, l’État a réussi à lever ces obstacles et c’est grâce à la caisse et aux idées des jeunes investisseurs que de nombreuses PME ont réussi à investir dans des produits qui étaient jusque-là importés et ont permis à l’État de réduire les importations. Abderraouf Khalef a souligné, par ailleurs, la mobilisation de tous derrière la politique de l’Etat qui a comme objectif d’encourager la production locale et la réduction de la facture d’importation, ajoutant que les portes de la CGIC-PME sont ouvertes à tous les porteurs de projets dans les différents secteurs d’activités apportant une valeur ajoutée et participant à la création de nouveaux postes d’emploi. Le même source a fait savoir, dans ce cadre, que les délais d’étude des dossiers ne dépassent guère, au pire des cas, les 15 jours.
