Accueil RÉGIONS Mohamed El Ghazi à Blida : «pas de limite ni de gel...

Mohamed El Ghazi à Blida : «pas de limite ni de gel pour les dispositifs ANSEJ et CNAC»

0

L’année 2016 verra la création de 90 000 petites et moyennes entreprises, a annoncé le ministre du Travail de l’Emploi et de la Sécurité sociale, M. Mohamed El Ghazi, en marge de la visite qu’il a effectuée avant-hier lundi à la wilaya de Blida en compagnie du secrétaire général de l’UGTA, M. Abdelmadjid Sidi-Saïd.
Il annonça aussi le lancement de 10 000 startups, surtout dans le domaine des TIC et des nouvelles technologies. Le ministre du Travail a tenu à préciser que l’Etat n’envisage nullement de limiter ou de geler les dispositifs ANSEJ ou CNAC mais de les développer et de les accompagner davantage.
Il a rappelé, devant les cadres de son département, que le ministère du Travail ne crée pas d’emplois directement mais il accompagne plutôt les jeunes dans la création de leurs propres entreprises génératrices d’emplois nouveaux. Dans ce cadre, M. El Ghazi a annoncé que, durant le dernier quinquennat, 3600 microentreprises ont été mises sur pied, ce qui a permis la création d’un million 100 000 emplois : «Ce sont les instructions du président Bouteflika qui a instruit les membres du gouvernement afin de continuer à soutenir les jeunes entrepreneurs à monter leurs propres entreprises en avantageant l’innovation dans le domaine de l’entrepreneuriat», soutient le ministre qui affirme vouloir faire des wilayas de Blida, Bordj Bou-Arreridj et Béjaïa des wilayas pilotes pour relancer le tissu industriel à travers la création de PME-PMI. Lors de la rencontre avec les entrepreneurs et les porteurs de projets, le ministre est longuement revenu sur les avantages accordés par l’Etat aux jeunes à travers les dispositifs ANSEJ et CNAC, tout en précisant qu’aucun pays au monde n’offre cela à ses jeunes citoyens.
Il évoqua aussi la réussite de nombreuses entreprises créées dans le cadre de l’ANSEJ ou de la CNAC qui ont débuté avec deux ou trois employés pour arriver jusqu’à 50 ou plus après deux ou trois années d’existence, et c’est ce qui motive la poursuite de l’état dans cette politique.
Quant au patron de l’UGTA, il a proposé, lors de son intervention, la création d’une nomenclature de la production nationale : «Nous importons des produits sans que nous sachions s’ils existent chez nous ou pas, et ceci nous fait perdre beaucoup d’argent» a-t-il informé l’assistance.
Il proposa donc la mise en place d’une nomenclature de la production nationale qui évitera ces importations non pensées.
Il estima que les entreprises créées par le biais des dispositifs ANSEJ et CNAC sont une troisième force économique en rappelant que des pays industrialisés ont commencé par créer de nombreuses petites entreprises pour arriver à asseoir une industrie performante.
Hadj Mansour

Article précédentMusique : Lemmy Kilmister, une vie à tombeau ouvert
Article suivantSyrie : Des centaines d’évacués arrivent à Damas