Une quinzaine d’anciens forages, hors service durant plusieurs années ont été de nouveau mis en exploitation, après réhabilitation, à travers différentes localités de la wilaya de Médéa, dans le cadre du Plan d’urgence, lancé l’été dernier pour réduire la « dépendance » aux apports hydriques extérieurs, a-t-on appris, jeudi, auprès des services de la wilaya.
Le Plan d’urgence a été mis en œuvre, suite à la baisse sensible du niveau d’eau des barrages de « Ghrib » (Aïn-Defla) et « Koudiate Acerdoune » (Bouira), dont dépendent beaucoup de communes pour leur alimentation en eau potable.
Il incluait, dans un premier temps, la réhabilitation de dix-neuf (19) anciens forages inexploités, la réalisation et l’équipement d’une quarantaine de nouveaux forages, en complément à cette opération, outre l’acquisition de quarante-cinq (45) pompes pour faire fonctionner les installations qui étaient à l’arrêt, a-t-on expliqué. L’objectif étant de réduire, d’une part, l’impact de cette baisse, conséquence d’une longue période de sécheresse, et assurer, d’autre part, une certaine « autonomie », par rapport à ces deux principales sources d’alimentation en eau potable, a ajouté la même source, précisant qu’une partie importante de ce Plan a été concrétisée, en l’espace de six mois, avec l’entrée en exploitation d’une quinzaine d’anciens forages.
Des milliers de foyers, situés dans les communes de Berrouaghia, Médéa, El-Omaria, Tablat, Beni-Slimane et Guelb-el-Kebir sont aujourd’hui alimentés en eau potable, grâce à ces forages, alors qu’il est attendu l’entrée en exploitation, au cours des prochaines semaines, d’une dizaine de nouveaux forages, en cours de réalisation à travers les communes de Chahbounia, Ouled-Antar, Berrouaghia et Saneg, a-t-on noté. Afin d’optimiser l’ensemble de ces actions, une opération de récupération d’anciens systèmes d’adduction en eau potable a été entamée au niveau des localités du nord-est et l’est de la wilaya de Médéa, alimentées par le barrage de « Koudiate Acerdoune », a indiqué la même source, soulignant que le but de l’opération est de « sécuriser » l’alimentation en eau potable de ces localités, dans le cas où les réserves de ce barrage connaîtraient une nouvelle baisse.
