La mise en valeur de la filière halieutique s’annonce comme une bonne valeur ajoutée pour l’économie de la wilaya de Médéa, et peut générer des centaines d’emplois.
Dans cette optique, un jalon a été posé avec une opération d’ensemencent effectuée au niveau des barrages « El Adrat », commune d’El-Omaria, et de Boughzoul. Il s’agit d’un élevage de 200 000 alevins de carpes, variété argentée et « grande bouche », avec production prévisionnelle de 100 tonnes par an, a affirmé un technicien, qui a précisé que ce volume pourrait être démultiplié, compte tenu des nombreux sites propices comme les barrages, retenues collinaires, oueds et lacs. C’est-à-dire autant de surfaces aquacoles réparties à travers l’ensemble du territoire de Médéa. Ce potentiel, au stade de l’exploitation, réclame des équipements la mécanisation, études et analyses de rendement, en plus de la formation. La wilaya de Médéa s’apprête à une mise à jour des sites aquacoles préalablement identifiés, et examiner la possibilité de les regrouper en zones d’activités aquacoles pouvant accueillir des fermes d’élevage de poissons, dotées d’écosseries à même de valoriser la production et le rendement, ainsi que les injections à projeter.
Des perspectives, en ligne droite du schéma directeur de développement du secteur de l’aquaculture, sont projetées à l’horizon 2020. En effet, l’on constate que la pêche à la corde confère un certain dynamisme à l’activité commerciale. Les petits pêcheurs qui s’assurent un revenu probant en exposant la marchandise dans les marchés, notamment à Ksar El-Boukhari et Berrouaghia, se comptent par dizaines. Une filière qui mérite d’être encouragée et organisée à tous les niveaux.
Z. M.
