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Mariage et solidarité à Bouira : Quand l’association Essalam met les petits plats dans les grands

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L’ambiance était festive, avant-hier après-midi, dans cette rue baptisée rue de la Révolution. Et pour cause ! Une fête de mariage s’y donnait. Elle était organisée par l’association Essalam au profit d’un jeune couple.

En costume traditionnel (foulard, pantalon bouffon de couleur argent et en chemisette blanche) sa présidente Sana Kounta, toute rayonnante de joie, a tenu à mettre les petits plats dans les grands. Elle avait demandé l’aide du propriétaire de la salle des fêtes et celui-ci la lui avait accordée gratuitement. Elle avait sollicité la contribution de l’APW pour faire face aux frais occasionnés par cet évènement et son président l’avait offerte généreusement, et puis, elle avait invité un groupe d’artistes pour l’animation de cette soirée et celui-ci avait accepté. Dans la salle, quelque 250 convives avaient pris place autour des tables dressées à leur intention. Les couverts étaient mis et la lumière tombant des lustres accrochés au plafond se reflétait sur les visages épanouis, les costumes et les verres. Certaines femmes étaient arrivées avec leurs enfants et leurs maris. On dit même que les membres des deux familles alliées étaient présents. Dans un coin, on a pu remarquer le P/APW en compagnie de deux membres de cette Assemblée. « Nous avons voulu encourager cette initiative d’ordre social en apportant notre assistance et en assistant à cette cérémonie, », a-t-il déclaré alors. C’est la première du genre, a confirmé la présidente de l’association. « J’ai organisé des cérémonies de baptême. Mais une fête de mariage, jamais jusqu’à ce jour, » nous a-t-elle confié dans un court entretien. « Ce que je peux vous assurer, c’est que maintenant que cela a commencé, cela ne va plus s’arrêter pour la saison. » a-t-elle ajouté en guise de commentaire. Une dizaine d’autres mariages attendent d’être célébrés cet automne. Séparément, s’entend, car selon notre interlocutrice, les couples veulent avoir leur cérémonie personnelle. « Ils refusent les mariages collectifs » fait-elle savoir encore. On attendait l’arrivée des deux mariés pour passer à table. La fille habitait Haïzer. Il était près de 15 heures lorsque le convoi s’était mis en route pour aller la chercher. En cours de route, il devait d’abord faire un crochet pour prendre le marié qui habite Oued Bouchia, à la sortie est de Bouira. Alors seulement il pourra aller à Haïzer, une localité située à une dizaine de kilomètres à l’est de Bouira.
Ce qu’on peut dire c’est que c’était une cérémonie réussie et certaines chaînes de télévision avaient leurs correspondants accrédités pour immortaliser cet évènement.
Ce qu’il faut ajouter, c’est que cette association, qui ne ménage aucun effort pour montrer que la solidarité n’est pas une coquille vide de sens en ces temps de crise, c’est qu’elle est la plus active. En plus de se rendre dans les villages et les hameaux les plus éloignés de la wilaya pour porter secours aux familles les plus démunies, elle tente d’intéresser les hommes d’affaires aux cas de personnes atteintes de maladies nécessitant une prise en charge à l’étranger. Ce jeudi après-midi, sa présidente peut être fière : elle a fait deux heureux.
Ali D.

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