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MARCHÉS DE LA CAPITALE : Hausse vertigineuse des prix des fruits et légumes

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Les prix des fruits et légumes, particulièrement ceux de cette saison d’automne, connaissent à Alger une envolée exceptionnelle durant ces derniers jours. C’est ce que nous avons constatée hier matin lors d’une viré effectué au niveau des marchés de fruits et légumes implantés au niveau de plusieurs communes de la Capitale à l’instar de Birkhadem, Kouba et Alger Centre. Cette nouvelle envolée des prix a visiblement empêché les petits ménages de s’approcher des produits proposés, notamment les légumes de saison, comme le fenouil,   la citrouille le chou-fleur, les betteraves et les poireaux qui sont cédés respectivement à 100 DA/ kg, 120 DA/kg, 150 DA/kg, 120 DA /kg et 250 DA/kg. Au marché de Bir khadem, qui est pourtant l’un des plus prisés des ménages de l’algérois en raison des prix concurrentiels qui y sont pratiqués, tous les produits sont disponibles, mais à des prix inabordables. le prix du kilo de la tomate s’est envolé à 150 DA, tandis que le kilo de poivron est cédé à 130 DA, la courgette à 150 DA, la carotte à 100 DA, quant à la pomme de terre, elle à atteint les 70 DA, et les haricots verts affichaient les 220 DA. Les prix des denrées précitées demeurent chers de l’avis des parents de familles rencontrés sur les lieux. Même constat à Kouba : « Les prix des fruits et légumes de saison sont beaucoup plus élevés que les années précédentes », s’est lamenté Djamel, un père de famille, rencontré au niveau du marché de Ben Omar, qui estime que les prix «sont parfois hors de portée des petites bourses».
Pour l’avis de khadidja, «le diktat de l’informel et des spéculateurs, prive les ménages de la possibilité de faire des achats.» L’interlocutrice poursuit et s’appuie sur ce que tout le monde sait déjà, concernant les causes à l’origine de la flambée des prix des denrées de saison, en indiquant que « les acteurs de l’informel échappent à tout contrôle, et manipulent l’offre émise sur le marché à leur guise, pour maximiser leur gain. »

Les raisins toujours hors de portée
Pour ce qui est des prix des fruits, c’est la même tendance haussière qui est enregistrée. La grenade et les figues, qui sont récoltées au début de l’automne, tournent entre 250 DA et 300 DA le kilo, restent aux yeux des acheteurs « à un prix inaccessible.» Quant à la nectarine blanche et la banane, elles sont à 250 DA le kilo. Et même si la récolte des raisins bat son plein, ils restent toujours hors de portée. Comme au premier arrivage, le gros raisin noir est vendu à 380 DA/kg et le dattier est cédé à 350 Da/kg.
Mohamed Amrouni

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