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MALI : Guterres salue « le rôle clé » joué par la Minusma

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Alors que la mission de maintien de la paix des Nations Unies au Mali achève son retrait du pays ce dimanche 31 décembre, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a salué « le rôle clé » joué par la Minusma pendant dix ans, malgré les défis, dans la protection des civils, le soutien au processus de paix et les efforts pour faciliter le retour de l’autorité de l’État.
C’est à la demande des autorités maliennes que le Conseil de sécurité de l’ONU a décidé en juin 2023, à l’unanimité, de retirer l’opération de maintien de la paix. Au cours des six derniers mois, la Mission a rapatrié son personnel et son matériel et s’est retirée de ses bases dans des circonstances très difficiles.« Le Secrétaire général reconnaît le rôle clé joué par la Minusma dans la protection des civils ; le soutien de la Mission au processus de paix, notamment en veillant au respect du cessez-le-feu dans le cadre de l’accord de paix et de réconciliation de 2015, ainsi qu’à la transition ; ses efforts en faveur de la restauration de l’autorité de l’Etat ; et la fourniture de dividendes de paix à la population », a affirmé son porte-parole dans une déclaration faite samedi soir à New York.

PAIX EN REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE : L’ONU souligne une bonne collaboration du Gouvernement
La visite de travail de trois jours en République centrafricaine (RCA) du Secrétaire général adjoint de l’ONU aux opérations de paix Jean-Pierre Lacroix s’est achevée samedi par une déclaration à la presse, où il a souligné la bonne collaboration entre le gouvernement centrafricain et l’ONU, ainsi que des progrès dans certains domaines.
Des entretiens avec les autorités, Jean Pierre Lacroix retient qu’ils « ont montré une très grande convergence dans les objectifs », a-t-il déclaré, en ajoutant que les conversations avaient montré « que nous allons continuer à travailler dans un très bon esprit de coopération ». Autre constat dressé après ces multiples rencontres : les progrès et les acquis à consolider. Jean-Pierre Lacroix a indiqué à ce sujet que « la Centrafrique a fait beaucoup de chemin sur le plan sécuritaire, même s’il reste encore des défis. Sur le plan politique, il y a des avancées dans la mise en œuvre de l’Accord de paix, mais il faut bâtir sur cet acquis ». Les élections locales prochaines ont également fait l’objet d’échanges. Au sortir de son entretien avec le Chef de l’État centrafricain Faustin-Archange Touadéra, le Secrétaire général adjoint a affirmé à ce propos avoir « assuré le président de la République de la détermination des Nations unies, de la MINUSCA à apporter tout le soutient possible pour que ces élections se déroulent dans les meilleurs conditions ». Cette visite de M. Lacroix, intervenue un mois après le renouvellement du mandat de la Mission, l’a également amené à Birao, dans le nord du pays, où il a échangé avec les autorités locales ainsi que des membres de la société civile, et visité le camp Korsi des réfugiés soudanais. La semaine dernière à Bangui, le Coordonnateur humanitaire pour la République centrafricaine Mohamed Ag Ayoya a annoncé allouer 13 millions de dollars du Fonds Humanitaire pour la République centrafricaine pour répondre aux besoins les plus urgents des populations déplacées et leurs communautés d’accueil, dans la région sud-est du pays, ainsi que dans d’autres zones difficiles d’accès et mal desservies – où des milliers de personnes ont des besoins vitaux, notamment en matière de santé, de vivres, d’abris et d’eau potable.

3,4 millions de personnes en situation de vulnérabilité
« Des pères et mères de familles et d’autres membres des communautés du sud-est ont été tués, des milliers se sont déplacés à la recherche de milieux sûrs et méritent de voir leurs souffrances soulagées, mais l’assistance que nous allons leur apporter ne suffira pas à elle seule », a expliqué M. Ag Ayoya dans ce même communiqué. En 2023, 3,4 millions de Centrafricains sont en situation de vulnérabilité, soit 60% de la population. Pour répondre à la crise centrafricaine qui dure depuis plus d’une décennie, il est nécessaire de conjuguer les efforts humanitaires avec ceux d’autres acteurs, notamment du développement, selon le Coordonnateur humanitaire en RCA. « J’appelle toutes les parties à respecter leurs obligations en vertu du droit international humanitaire et à protéger les civils qui demeurent les principales victimes de ce conflit », a conclu M. Ag Ayoya.

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