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L’IMMIXTION DU SPORT DANS LA POLITIQUE DIFFÉREMMENT INTERPRÊTÉ : Les deux poids, deux mesures des instances mondiales

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La guerre prévalant actuellement en Ukraine est en train de faire tomber les masques de ceux qui ont tout le temps milité pour la séparation du sport de la politique. Un ‘’principe’’ ayant valu cher à plusieurs sportifs musulmans en particulier qui ont profité de certaines manifestations sportives internationales pour exprimer leurs positions vis-à-vis de causes justes, à l’image de la cause palestinienne.

Le cas le plus édifiant dans ce registre est celui du judoka algérien, Fethi Nourine, qui a refusé d’affronter un adversaire sioniste lors des précédents jeux olympiques de Pékin, une décision qui lui a coûté une suspension de dix ans de la part du Comité olympique international, mettant un terme prématuré à sa carrière sportive.
Aujourd’hui, et au vu de toutes les sanctions dont fait objet le sport russe de la part des différentes instances sportives internationales, à leur tête la FIFA      qui a suspendu la sélection russe des barrages qualificatifs au prochain Mondial, il est à se demander si Nourine n’a pas le droit de saisir le Comité olympique international pour réclamer la levée de sa suspension.
En effet, le grief retenu contre le judoka oranais ne tient plus debout, puisque Nourine a été accusé d’avoir agi contre les valeurs de l’olympisme qui condamnent l’immixtion du sport dans la politique. Or, la batterie de sanctions qui défilent depuis quelques jours contre le sport russe est liée à des considérations politiques. En d’autres termes, il s’agit là de deux poids deux mesures dans lequel sont tombées les instances sportives mondiales et européennes.
D’autres sportifs ayant connu le même sort de Nourine, à l’image de l’ancien joueur egyptien Mohamed Aboutrika, qui a tout le temps manifesté sa solidarité avec la cause palestinienne lors des grandes manifestations sportives internationales, ont le droit aussi de dénoncer le ‘’revirement’’ des organisations sportives internationales, qui n’en trouvent aujourd’hui aucune gêne pour sévir contre des sportifs, sans se soucier des ‘’valeurs de l’olympisme’’ qu’ils prétendent défendre quand il s’agit des causes des peuples opprimés.
Ce fut aussi le cas pour l’ex-international allemand, Mesut Ozil, qui a payé le prix fort en étant relégué sur le banc de touche pendant une longue période par son ex-club anglais Arsenal pour avoir manifesté sa solidarité avec les musulmans Rohingyas en Birmanie qui sont victimes de la persécution des autorités de ce pays.
Hakim S. 

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