Accueil Brèves Ligue des champions : le Bayern n’a même pas eu à forcer

Ligue des champions : le Bayern n’a même pas eu à forcer

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Arsenal a ramené un nul honorable de Munich (1-1, aller : 0-2) mais n’a jamais été en position de bousculer le Bayern, mardi. Imperturbables, les Bavarois sont logiquement en quart de finale. Schweinsteiger (54e) a marqué le but allemand. Podolski lui a répondu quelques minutes plus tard (57e). Avec deux sets et un break d’avance dans le troisième après sa victoire à Arsenal, le Bayern n’avait plus qu’à plier l’affaire mardi soir à l’Allianz-Arena pour se hisser en quarts de finale de la Ligue des champions. L’ogre de la Bundesliga n’a pas tremblé au moment de conclure et le match nul concédé aux Gunners (1-1), s’il assure une sortie honorable aux hommes d’Arsène Wenger, témoigne assez mal de la différence entre les deux équipes. Le Bayern a copieusement dominé les débats. Il n’y a qu’un domaine où Arsenal s’est montré supérieur : l’efficacité offensive. Pour le reste, le club londonien n’a jamais été en mesure de croire à l’exploit dans ce huitième de finale retour. Il y a un an, au même stade de la compétition et face au même adversaire, le Bayern avait joué avec le feu en s’inclinant 2-0 à domicile après une victoire 3-1 à l’Emirates Stadium. Mais cette fois, les Allemands ont nettement mieux géré leur affaire. Monopolisant le ballon, l’équipe de Pep Guardiola a étouffé sa rivale en première période. Mais à la pause, elle n’avait cadré que trois de ses sept tirs. Entre maladresse dans le dernier geste voire la dernière passe, un but (logiquement) refusé pour hors-jeu à Javi Martinez et la solidité de Fabianski, Arsenal tenait tant bien que mal la baraque à la pause. A vrai dire, le bloc-équipe londonien, campé dans ses 30 derniers mètres, a surtout cherché à ne pas sombrer. Mais la digue a fini par céder en début de seconde période lorsque Bastian Schweinsteiger, servi par Franck Ribéry et totalement esseulé dans l’axe aux six mètres, a fusillé de près Fabianski (1-0, 54e). Un avantage on ne peut plus logique mais qui n’a tenu que trois minutes à peine lorsque Lukas Podolski, en force et malgré un angle fermé, a douché l’enthousiasme du public bavarois (1-1, 57e). A partir de là, la physionomie du match a légèrement changé. Le Bayern est apparu moins souverain et un peu moins serein sans céder toutefois à la panique. Pour que le miracle commence à prendre forme, il aurait fallu ce deuxième but susceptible de semer vraiment le doute dans les têtes bavaroises. Il n’est jamais venu et il s’en est fallu de beaucoup. C’est au contraire le Bayern qui a eu l’occasion de s’imposer sur un penalty concédé par Laurent Koscielny à l’ultime minute. Mais Fabianski a joliment stoppé, en deux temps, la tentative de Thomas Müller, préservant ce nul flatteur bien qu’inutile sur le fond. Pour la première fois en 2014, le Bayern n’a donc pas gagné. Etre réduit à ce type de contrariété, voilà ce qui s’appelle avoir des problèmes de riche. Des problèmes de champion d’Europe…

L’Atlético corrige l’AC Milan
Vainqueur à Milan au match aller, l’Atlético Madrid a brillament confirmé au retour mardi sur son terrain face à l’AC Milan (4-1). C’est la première fois depuis 1997 que les Espagnols vont en quarts de finale. C’est définitivement une belle saison pour l’Atlético Madrid. Toujours bien placés dans la course au titre en Liga, les Colchoneros ont rejoint les quarts de finale de la Ligue des champions mardi en éliminant l’AC Milan (1-0 ; 4-1). C’est une première depuis la saison 1996-1997

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