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Le rideau est finalement tombé sur l’exercice 2015-2016 de ligue 1 “Mobilis” : les honneurs à l’USMA, la JS Saoura et la JS Kabylie, bon vent à l’Arba, Blida et l’ASMO

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Fin d’une drôle de saison. Encore une à mettre (presque, car il y eut quelques belles surprises et donc de semblants de satisfactions) aux oubliettes. À l’image de cette année scolaire qui prend fin sur des infos (qui restent à vérifier, mais les rumeurs sont tellement insistantes que.. !) de triche à grande échelle.

Sachant qu’il n’y a jamais de fumée sans feu même s’il n’est jamais possible (l’omerta faisant le reste d’un sale boulot), la 30e et dernière journée, disputée vendredi, (un jour saint ?) ayant apporté son lot de scoops quant à l’implication de nombreux clubs dans l’arrangement (c’est érigé en règle dès lors que le terrain semble perdre, chaque année houleuse qui passe et apportant son lot de confirmation, de ses vérités pour laisser le champ libre à cette hideuse dame portant le sinistre qualificatif de «coulisses» où tout, et tout le monde, se vend et s’achète), de sérieux doutes planant naturellement sur le cours d’un nombre de rencontres à voir de près les résultats enregistrés. Vrai ou faux, simple intox véhiculé par les mauvais perdants (ils sont légion puisque rares sont ceux reconnaissant les mérites de l’adversaire ou qui ne vous sortent pas de là, à féliciter l’autre camp ! le prétexte fallacieux du complot permanent contre leur sigle non sans avoir la mémoire courte lorsque les affaires marchent bien pour eux ou en cas de période positive), la rue, chauffée à blanc par des déclarations incendiaires se chargeant de mettre cette pression de tous les instants débordants malheureusement en scène de violences inouïes dans et autour des stades, quand elles ne menacent pas carrément l’ordre public ? Comme toujours, on tournera la page sans jamais aller au fond des choses. En laissant les acteurs de ces parodies de football servies à longueur de week-ends footballesques ennuyeux à en mourir, à leur conscience. Avant de repartir sur les mêmes bases. En prenant toujours les mêmes. Persévérer dans (ne dit-on pas que c’est une démarche diabolique ?) l’erreur. La saison 2015- 2016 a vécu donc. En tous points (on exagère ?) copie conforme aux précédentes. C’est-à-dire rarement intéressante. Aux résultats tellement contradictoires. Imprévisibles pour beaucoup. Parler de logique alors ? Beaucoup également n’en connaissent pas la vraie définition. On parlera, à des exceptions près, de déjà-vu. De verdicts attendus. Comme pour l’année scolaire qui s’achève encore une fois sur de drôles de nouvelles pas forcément dénuées d’arrière-pensées politiques et de combats d’arrière-garde (suivez notre regard), nos si spéciales compétitions, frappées décidément du sceau de la suspicion généralisée et de coup fourrés en tout genre, sont arrivées, comme des trains essoufflés, au bout d’un voyage harassant et semé d’embûches. Rien, vraiment, d’un long fleuve tranquille, les affaires de dopage (ceux prouvés évidemment et dans les filets desquelles est tombé notamment, pour ne citer que cette immense déception, l’incontestable révélation, le meilleur de tous techniquement parlant, le malheureux et tellement pétri de classe, Youcef Belaili que tout le monde voyait comme cette hirondelle qui annonçait enfin le printemps du produit du cru, la valeur de ce talent local à l’origine de débats stériles et impossibles à trancher) et de combines (les linges sales se lavent maintenant en public sans le moindre risque de poursuites) faisant, plus souvent que permis, de l’ombre aux prestations moribondes de stars en carton tellement peu intéressés par le projet sportif. Clap de fin et des vacances (avec nos plates excuses pour ceux dont les émoluments frisent l’insulte pour le simple fan et tous les smicards qu’un quotidien lourd à porter écrase de tout son poids) pour la plupart imméritées. Pas grand-chose à retenir sinon qu’il faudra repasser encore une fois sur le registre des mentalités en cours, le sport-roi (mérite-t-il toujours cette couronne à la limite de l’usurpation ?) pataugeant dans des crises sans fin. Qui ne sait plus où il va et que faire de cet amateurisme qui pourrit toujours la vie à un professionnalisme à faire. Sans queue ni tête. Sans réels gardes fous. Un système où tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Tout le monde est sale et méchant tant que les scandales s’accumulent, tout le monde se tirant perpétuellement dans les jambes. Côté sportif, pires sanctions ou mérites, on retiendra que, et côté honneurs ou félicitations, c’est le trio USM Alger, nouveau champion d’Algérie (le second pôle algérois s’assoit au passage sur le trône pour la 7e fois de son histoire et enrichit donc son palmarès d’un autre titre majeur fêté comme il se doit ou comme savent si bien le faire ses futés fans) qui succède à l’ES Sétif dans le costume de (incontestable et rarement contesté) patron du football algérien, le porte-flambeau du football du Sud du pays, la JS Saoura, qui n’en finit plus d’étonner et de séduire en s’imposant à l’arrivée en bon dauphin avec le droit de rêver d’un destin (chose inimaginable pour une équipe née il y a moins d’une décennie et qui se permet de gravir un à un les échelons et de tenir la dragée haute, voire bousculer carrément la hiérarchie, aux présumés grands) africain puisqu’il décroche, pas moins et avec quel brio, un des tickets ouvrant droit à la prestigieuse champion’s league et, enfin, le club phare de la Kabylie qui revient de très loin en arrachant la 3e position sur le podium après avoir longtemps flirté avec la zone de relégation et donné des sueurs froides à ses supporters. À l’opposé, les infortunés RC Arba (condamné de longue date), l’ASM Oran (malgré un football chatoyant et des éléments pétris de classe et qui ne font pas languir pour rien les présidents des autres formations ravis de l’aubaine, le onze d’El Bahia risquant, comme d’habitude une grosse et préjudiciable saignée) ou l’USM Blida qui aura lutté jusqu’au bout de avant de baisser pavillon et de reprendre l’ascenseur une saison à peine après avoir retrouvé l’élite.
Comment peut-on placer les 16 formations ayant animé, avec la peine que l’on imagine, le «super show» (le lecteur aura compris facilement que l’on exagère bien sûr en raison d’une prestation d’ensemble largement en dessous de la moyenne et donc des standards internationaux dans le domaine du spectacle pur, le public en ayant rarement pour son argent en retour) national ? On ose ci-après (on s’excuse à l’avance) quelques appréciations qui risquent de déplaire.
A. A.

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