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Le RCD averti par le ministère de l’Intérieur

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La réunion des acteurs politiques et de la société civile organisée le 24 décembre dernier au siège national du RCD pour « la création d’un front contre la répression et pour les libertés » a valu au parti de Mohcine Belabbas un avertissement de la part du ministère de l’Intérieur.
Une réunion qualifiée par le département de Kamel Beldjoud de « contraire à la réglementation ». Ainsi, selon ce qu’a rapporté le parti lui-même hier un huissier de justice s’est présenté au siège national du RCD avec un courrier enjoignant de cesser ce genre d’activités s’inscrivant « hors des objectifs » énoncés par la Constitution. « Nous avons enregistré la continuité du parti à utiliser le siège pour des activités en dehors des objectifs stipulés dans sa loi fondamentale notamment après avoir autorisé des personnes et des organisations non agrées et non autorisées de tenir des réunions sans autorisation administrative à l’image de la réunion tenue le 24 décembre 2021 au niveau de votre siège national », pouvait-on lire sur ce courrier datant du 5 janvier. Pour le ministère de l’Intérieur, ces réunions sont en porte-à-faux avec la loi organique 12-4 concernant les partis politiques et à la loi 89-28 régissant les réunions et les rassemblements publics. Du coup, le recours du parti pour l’organisation de ce genre de conclave bute sur une mise en demeure en bonne et due forme du ministère de l’Intérieur.

L’ANP prend en charge le Caporal-chef à la retraite Frahtia Kamel
Ayant pris connaissance de l’état de santé critique du militaire à la retraite, le caporal-chef Frahtia Kamel, le Général de Corps d’Armée, Saïd Chengriha, Chef d’État-major de l’ANP a donné des instructions aux services compétents afin d’assurer la prise en charge immédiate de son cas, selon un communiqué du MDN. La même source précise qu’aussitôt, ledit malade a été transféré à l’hôpital militaire régional universitaire de Constantine, Chahid Abdelaâli Benbatouche en 5e Région militaire, où « il a bénéficié de tous les examens médicaux nécessaires » pour « un parfait diagnostic de son cas », et ce avant son transfert pour le parachèvement de son traitement à l’étranger dans les plus brefs délais.

55 journalistes tués dans le monde en 2021
cinquante-cinq (55) journalistes et professionnels des médias ont été tués dans le monde en 2021, a indiqué l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO). Dans un communiqué rendu public jeudi, l’institution onusienne a précisé que « les deux tiers des meurtres ont eu lieu dans des pays exempts de conflits armés, ce qui montre les risques et dangers persistants encourus par les journalistes dans leur travail quotidien de par le monde ». Le communiqué de l’UNESCO indique que « 55 journalistes ont été tués en 2021, alors que la majorité des décès a eu lieu dans deux régions seulement: en Asie-Pacifique, avec 23 meurtres, et en Amérique latine et les Caraïbes, avec 14 meurtres ». « L’impunité pour les crimes perpétrés contre des journalistes au cours des dix dernières années, demeure alarmante et généralisée (…) les données de l’UNESCO montrent que 87% des meurtres de journalistes survenus depuis 2006 ne sont toujours pas résolus », explique l’organisation onusienne. L’agence des Nations unies chargée de garantir la liberté d’expression et la sécurité des journalistes dans le monde entier, a appelé les autorités compétentes à mener des investigations approfondies sur les crimes commis contre les journalistes. L’UNESCO a fait observer également que « les journalistes continuent également d’être victimes d’emprisonnement, d’agressions physiques, d’intimidations et de harcèlement, notamment lorsqu’ils couvrent des manifestations ». Elle a précisé, par ailleurs, que dans une proportion alarmante, les femmes journalistes sont confrontées au harcèlement en ligne. Selon un rapport publié par l’agence onusienne en avril dernier, près des trois quarts d’entre elles ont déjà subi des violences en ligne liées à leur travail.

Saisie de 1,2 kg de kif traité à Tlemcen
Les policiers de la sûreté de daira de Beni Boussaid (wilaya de Tlemcen) ont saisi 1,2 kg de kif traité, rapporte mercredi un communiqué de la cellule de communication de la Sûreté de wilaya. Agissant sur informations faisant état d’un individu écoulant de la drogue en milieu urbain dans la commune frontalière de Béni Boussaid, les investigations ont abouti à l’arrestation du prévenu et la saisie de la quantité de kif traité, en plus de 34 comprimés psychotropes et un montant de 110 000 DA de revenus de ce trafic de drogue outre un motocycle utilisé dans cette activité criminelle, a-t-on indiqué. Un dossier judiciaire a été constitué pour présenter le mis en cause devant le procureur de la République prés le tribunal de Maghnia.

Aïn Témouchent : saisie de 1 450 comprimés psychotropes et arrestation de 2 individus
Les éléments de la police judicaire de la sûreté de daïra de Beni Saf (Aïn Témouchent) ont opéré une saisie de 1.450 comprimés psychotropes et arrêté deux (2) individus dans deux opérations distinctes, a-t-on appris jeudi auprès de la sûreté de wilaya. La première opération a été effectuée sur la base d’informations faisant état de l’activité suspecte d’un individu qui écoule des psychotropes en milieu des jeunes et utilise la terrasse d’un immeuble dans la ville de Beni Saf. Les investigations effectuées ont permis d’identifier le mis en cause et de l’arrêter, a fait savoir la cellule de communication et des relations publiques. Cette opération s’est soldée par la saisie de 1 000 comprimés psychotropes qui étaient cachés avec soin à l’intérieur d’un réservoir au niveau de cet immeuble, selon la même source. La deuxième opération a permis l’arrestation d’un deuxième suspect qui s’adonnait au trafic de comprimés psychotropes, en sa possession, 450 comprimés psychotropes ont été découverts, a-t-on ajouté. Après la présentation des deux mis en cause devant les instances judiciaires près le tribunal de Beni-Saf, le procureur de la République a ordonné la mise en détention provisoire, a-t-on conclu.

Mort du géant de la littérature philippine Francisco Sionil José
Le fameux romancier philippin Francisco Sionil José, dont les oeuvres largement traduites explorent le passé colonial et les injustices sociales de son pays, est mort jeudi à l’âge de 97 ans, selon le PEN Club philippin. Au cours d’une carrière qui s’étend sur sept décennies, il a écrit une douzaine de romans, des recueils de nouvelles, des essais et a tenu une chronique régulière dans les journaux. Il possédait également une librairie. Il est décédé dans un hôpital de Manille juste avant de subir une opération, a indiqué la branche philippine du PEN Club International sur sa page Facebook. Fils d’un pasteur et d’une couturière, Francisco José a grandi dans un village pauvre de la province de Pangasinan, dans le Nord du pays. Son écriture a été largement influencée par le héros national philippin José Rizal. Il est surtout connu pour sa « Saga Rosales ». Cette série de cinq romans suit deux familles sur une période de cent ans, de la période coloniale espagnole à la dictature de Ferdinand Marcos.

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