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Le prix du baril rebondit après une légère baisse : Des facteurs alimentent la tendance haussière

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Les prix du pétrole remontaient légèrement, hier, en cours d’échanges européens, sans atteindre ou voire même dépasser, le record enregistré, notamment la semaine passée. Le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en décembre, valait 80,02 dollars, hier, sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 73 cents par rapport à la clôture de jeudi, sans toutefois, atteindre ou dépasser, la barre des 81 dollars, enregistré, mardi dernier.

Les cours du pétrole étaient orientés à la hausse, hier, également, en Asie, où le baril de light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en novembre, gagnait 21 cents, marquant ainsi la barre des 68,86 dollars dans les échanges électroniques, dans cette partie du monde. Alors que la fédération professionnelle American Petroleum Institute avait annoncé un recul des stocks hebdomadaires aux Etats unis, le rapport officiel de l’Agence américaine d’information sur l’Énergie (EIA) annonçait mercredi dernier, le contraire, en indiquant qu’un bond de 6,5 millions de barils est à l’origine de la chute des cours. En raison des tensions entre Washington et Ryad sur l’affaire de la disparition et l’assassinat du journaliste saoudien, Jamal Khashoggi, dans le consulat saoudien, à Istanbul, les prix du baril de l’or noir, ont enregistré une progression, suite à l’accentuation de ces tensions, notamment jeudi dernier, quand, le président américain, Donald Trump, a estimé, que le journaliste et opposant à la politique de l’Arabie saoudite « semblait bien être mort» a déclaré, Trump avant de menacer Ryad, de conséquences « sévères».
Autre facteurs à l’œuvre, pour faire remonter les prix du baril de l’or noir, l’entrée imminente des sanctions américaines, contre l’Iran, le 4 novembre prochain. Début mois courant, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Arakchi s’exprimant aux médias étrangers, a affirmé que l’application de ces sanctions par Washington «exercera un sérieux impact» non seulement a-t-il précisé «sur les prix du pétrole, mais sur tout le Proche-Orient» a-t-il indiqué. Déclarant, «je ne suis pas un expert en la matière, mais, je pense que cela est évident, et plusieurs personnes prédisent que si l’Iran est exclu du marché, cela affectera  sérieusement le marché (pétrolier :Ndlr)» a-t-il affirmé, avant d’ajouter « y compris les prix du pétrole», a indiqué le vice- ministre de la diplomatie iranienne, Abbas Arakchi. Pour rappel, le 6 août dernier, le locataire de la Maison Blanche, avait signé un décret, dans lequel, il réinstaure un certain nombre de sanctions contre Téhéran, en affirmant aux médias, à cette occasion de chercher à imposer une «pression économique maximale» sur l’Iran, en procédant à l’application, à partir du 4 novembre prochain, d’une nouvelle batterie des sanctions américaines contre l’Iran, l’ensemble de la procédure est intervenu après la sortie de Washington des accords des 5+1 avec Téhéran, sur le nucléaire iranien. Pour bon nombre d’experts des relations internationales et d’autres du marché mondial du pétrole, les facteurs économiques et géopolitiques laissent présager le maintien des prix élevés de l’or noir. En hausse progressive, depuis près de deux ans, après avoir enregistré, dès juin 2014, une chute vertigineuse de son prix sur le marché mondial, et selon les analystes de Commerzbank, le marché pétrolier «prend le risque d’un manque d’offre à la légère, les prix pourraient grimper dans les semaines à venir ». Plus loin, ces analystes soulignent que «la production hors Venezuela et Iran est actuellement épargnée par les pannes ou problèmes inattendus, une situation exceptionnelle » qu’il serait «téméraire d’espérer durer.» ont-il indiqué.
Karima Bennour

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