Désormais, les wilayas accusant un retard en termes de développement seront prises en charge à travers des programmes « complémentaires » pour répondre aux aspirations des citoyens.
Dans ce cadre, le président Tebboune a fait état des wilayas qui connaissent un retard à l’instar de « Khenchela qui est, estime-t-il, prioritaire en matière d’investissement, puis la wilaya de Tissemsilt qui accuse un retard énorme notamment en ce qui concerne le désenclavement et l’emploi ». D’autres wilayas des Hauts-Plateaux à l’image de Naâma, El-Bayadh, Djelfa et Laghouat sont aussi concernées par ces programmes. En réponse à une question sur la possibilité de programmer des visites dans des wilayas du pays, le Chef de l’État a fait savoir que certaines wilayas n’attirent pas les investisseurs et ne possèdent aucun passif dans l’industrie ou la production, d’où la nécessité de trouver d’autres solutions. Donc, « il importe d’œuvrer à pallier les lacunes enregistrées en matière de développement au niveau de ces wilayas », a-t-il ajouté. Au passage, le Président a mis en avant les efforts de l’État pour lever les obstacles sur les investissements, relevant que les projets en suspens ayant bénéficié récemment d’autorisation pour la relance des activités permettront la création de 52 000 postes d’emploi. Rappelant ainsi que lors de la dernière réunion du Conseil des ministres, le Médiateur de la République a présenté son rapport périodique sur l’état d’avancement des projets d’investissement en suspens durant les dernières semaines. Ce bilan a fait état de la levée des obstacles sur 15 nouveaux projets d’investissements tandis que 44 autres projets sont entrés en exploitation. «Cela a permis la création de 2 680 nouveaux postes d’emploi dans les secteurs de l’industrie, l’Agriculture, le Tourisme, et les services. Le nombre de postes d’emploi devrait atteindre 43 000 après la levée des obstacles sur 647 projets ». Par ailleurs, et quant aux visites du Président aux wilayas, il rassura que «les visites auront lieu », ajoutant que «le contact avec le citoyen est important ». « Le citoyen s’attend à plus qu’une simple visite, il aspire à la prospérité du pays », a répondu le Président. « Je le dis et redis, nous essayons de reconstruire un État au sens propre du mot…un État moderne qui répond aux aspirations du citoyen », a-t-il réitéré son serment.
Sarah O.
