Dans le cadre de la scolarisation des orphelins et à l’occasion de la rentrée scolaire, le 5 septembre prochain, le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs lance l’initiative «le cartable de l’orphelin», en faveur des élèves sans parents et de familles démunies.
Le ministère des Affaires religieuses a précisé, que cette initiative avait pour but «d’aider les catégories sociales qui sont dans le besoin, notamment à travers le Fonds de la Zakat» a-t-il indiqué, dans un communiqué,. Financée par le Fonds de la Zakat, cette initiative est «supervisée par les conseils «Souboul El Khairat», de la fondation des mosquées dans chaque wilaya du pays, en coordination avec les services locaux concernés», a ajouté la même source. Cette opération permet de fournir le cartable et les fournitures scolaires aux orphelins, pour faire réussir leur rentrée scolaire et étudier tout en étant doté des affaires scolaires.
Dans ce cadre, le ministère a invité les membres et acteurs de la société civile, les entreprises économiques et les bienfaiteurs «à participer massivement à cette campagne nationale, pour aider un maximum d’orphelins et d’enfants démunis» a-t-il soutenu. Par ailleurs, rien qu’à la wilaya d’Alger, on compte, «830 dossiers de demandes de Kafala, toujours en cours de traitement» par les services concernés, à cause de la complexité des procédures juridiques, pour l’adoption d’enfants orphelins. Selon, la vice-présidente de l’Assemblée populaire de la Wilaya d’Alger (APW) dans une déclaration à l’APS, celle-ci, avait déclaré que «les orphelins en plus d’être privés de l’amour de leurs parents, ne vivent pas comme les autres» car, a-t-elle ajouté «ils manquent de ressources pour pouvoir subvenir à leurs besoins les plus élémentaires.» C’est pourquoi il faut, selon elle, «faciliter les procédures juridiques relatives à la prise en charge de l’orphelin, d’autant que les centres d’accueil, à Alger connaissent une surcharge.» explique Mme Farida Djabali. Le juge des mineurs met un temps considérable pour l’examen de dossiers que lui présente la Direction des affaires sociales de la wilaya d’Alger, suggérant, «de faciliter les procédures et réduire la durée d’examen du dossier de la Kafala.» ajoute Mme Djabali.
Lilia Sahed
