Une réunion importante regroupera ce week-end le président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua, et l’entraîneur national Christian Gourcuff, au terme de laquelle l’avenir du technicien français aux commandes de la sélection algérienne sera tranché, apprend-on de source bien informée. En attendant, les spéculations vont bon train à propos de l’attitude que va adopter Gourcuff après avoir laissé entendre à l’issue du précédent match amical des Verts contre le Sénégal qu’il songeait sérieusement à quitter le navire dès la fin de la double confrontation contre la Tanzanie, en novembre prochain, dans le cadre du dernier tour préliminaire des qualifications pour la Coupe du monde 2018 en Russie.Ce jour-là, l’ex-coach de Lorient était tout simplement dans tous ses états. Il a fini par craquer face aux contestations du public du stade du 5-Juillet qui a réclamé son départ en réaction au visage terne des coéquipiers de Yacine Brahimi à l’occasion de leur retour au temple olympique pour donner la réplique en l’espace de quatre jour à la Guinée (défaite 2-1) et au Sénégal (victoire 1-0).Ce n’est pas tout, puisque Gourcuff, dans ses déclarations tenues en conférence de presse n’a pas hésité à vider son sac, tenant des propos ‘’choquant’’ à l’adresse des supporters et journalistes algériens, allant jusqu’à lâcher qu’il commençait désormais à découvrir le vrai visage de l’Algérie.Des propos qui n’ont pas été du goût du président de la FAF, non sans le faire savoir dans des déclarations à la radio nationale. Mais depuis, les esprits semblent apaisés et les deux parties se sont entendues de se rencontrer pour dissiper tout malentendu à la veille de deux importants rendez-vous décisifs du reste dans l’avenir de la sélection algérienne plus que jamais décidée à enchaîner une troisième qualification de suite au Mondial.Et même s’il serait hasardeux à l’heure actuelle de se précipiter et annoncer un imminent départ de Gourcuff, il n’en demeure pas moins que tous les indices montrent que le divorce entre les deux parties n’est désormais qu’une question de jours. Le technicien français a prouvé pour l’occasion qu’il n’a ni la personnalité ni les capacités de résister à la grosse pression qui entoure la vie quotidienne de la sélection nationale, sachant qu’il s’agit pour le Breton de sa première expérience à la tête d’une équipe nationale.En tout cas, l’homme fort du football algérien avait lui-même rassuré qu’il avait, en tant que bon gestionnaire, pris toutes ses dispositions pour ne pas être pris au dépourvu au cas où le driver français déciderait de quitter le Club Algérie.
Hakim S.
