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L’APPEL DES PRÉSIDENTS ALGÉRIEN ET TURC : Traîner les responsables sionistes devant la CPI

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La visite officielle en Algérie du président turc, Recep Tayyip Erdogan, s’est achevée mardi soir. Elle a été couronnée par la signature de la Déclaration commune de la 2e session du Conseil de coopération de haut niveau et plusieurs accords et mémorandums d’entente couvrant divers domaines de coopération entre les deux pays.
Lors d’une conférence de presse conjointe au terme de la cérémonie de signature de plusieurs accords et mémorandums d’entente entre l’Algérie et la Turquie, au siège de la présidence de la République, le président Abdelmadjid Tebboune et son homologue turc ont évoqué l’odieuse agression sioniste contre le peuple palestinien dans la bande de Ghaza, soulignant la nécessité de faire cesser immédiatement ces crimes et de traîner les responsables devant la Cour pénale internationale (CPI), estimant que l’établissement de l’Etat palestinien est la seule solution définitive à ce conflit. Le président de la République a affirmé que la tragédie humaine en cours et les crimes odieux commis depuis des semaines dans la bande de Ghaza exigeaient « une action urgente pour traîner les responsables de ce génocide contre les Palestiniens devant la Cour pénale internationale ». À ce propos, le président Tebboune a indiqué avoir évoqué avec son homologue turc « la nécessité de joindre à la dénonciation de la politique, de la répression systématique, des crimes de génocide et du déplacement forcé auxquels se livre l’entité sioniste, une action urgente pour mettre fin à l’expansion des colonies et réprimer le terrorisme pratiqué par les colons contre les Palestiniens en Cisjordanie, laquelle action conduirait à traîner les responsables du génocide dans la bande de Ghaza devant la Cour pénale internationale ». Le président Tebboune a réaffirmé que l’établissement de l’Etat palestinien est « la seule solution définitive » pour mettre fin aux conflits dans la poudrière du Moyen-Orient. Pour le président Erdogan, la création d’un Etat palestinien sur les frontières de 1967 avec El-Qods comme capitale « est désormais inéluctable ». Il a soutenu qu' »il n’y aura pas de paix et de stabilité durables dans la région sans une solution politique juste à la question palestinienne ». La Turquie n’accepte « en aucun cas » les attaques sionistes contre la bande de Ghaza, qui « s’apparentent à une punition collective et constituent des crimes de guerre »a souligné le président turc trouvant inadmissible de « cibler des hôpitaux, des lieux de culte, des écoles, des lieux qui devraient être protégés, et forcer les gens à partir ». Le Président Erdogan, qui  n’a pas manqué de saluer la position « sincère » et « ferme » de l’Algérie vis-à-vis de la cause palestinienne, a insisté sur l’impératif d’instaurer un cessez-le-feu, au plus vite, dans la bande de Ghaza et de garantir l’acheminement des aides humanitaires dans la région sans entraves aucunes, affichant la disponibilité de son pays à intensifier les efforts dans ce sens. Par ailleurs, lors du  forum des hommes d’affaires  algériens et turcs,  tenu mardi à Alger,  le président turc a fait observer que’ « Israël admet ouvertement détenir des armes nucléaires, mais ni le Conseil de sécurité de l’Onu ni l’Agence internationale de l’énergie atomique n’ont ouvert d’enquête. Le problème des armes nucléaires n’est pas une question ordinaire qu’on peut simplement passer sous silence. Ceux qui ne s’opposent pas à Israël aujourd’hui ne pourront pas critiquer les autres pays à l’avenir ».
« Les armes nucléaires d’Israël doivent être vérifiées, avant qu’il ne soit trop tard », a-t-il ajouté. Au plan bilatéral, le président Tebboune a qualifié la visite du président turc en Algérie d' »échéance importante » dans les relations entre les deux pays. Il a souligné que les entretiens entre les deux parties ont permis d' »évoquer les relations bilatérales en général et les réalisations concrétisées ensemble depuis la tenue de la première session du conseil de coopération de haut niveau algéro-turc, devenu aujourd’hui un Conseil de coopération stratégique ».
M. R.

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