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La plupart d’entre eux sont endettés : L’interdiction de recrutement hante les clubs professionnels

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La majorité des clubs des première et deuxième divisions se font de sérieux soucis au sujet d’un éventuel refus de la CRL de qualifier leurs joueurs pour la nouvelle saison en raison des lourdes dettes envers d’anciens joueurs, et de connaitre par là même le scénario du début de la saison dernière lorsque cette même structure avait refusé d’accorder des licences aux nouveaux joueurs de trois clubs, en l’occurrence le CRB, l’USMH et le RCK.

Selon des sources bien informées, sur un total de 32 clubs professionnels, seuls quatre clubs (CRB, MCA, ASAM et JSS) ont pu s’acquitter des dettes dues à leurs anciens joueurs et n’auront ainsi aucun problème pour faire délivrer des licences à leurs nouvelles recrues respectives.
La raison principale des dettes de la quasi-totalité des clubs est sans doute la « mauvaise gestion » des présidents, compte tenu des chiffres fictifs qu’ils ont mis dans les contrats des joueurs, sachant d’avance qu’ils ne sont pas en mesure de payer ou d’honorer leurs obligations aux dates convenues. La masse salariale des clubs absorbe à elle seule tous les actifs financiers disponibles, notamment en l’absence d’une culture de « sponsoring » et du refus des entreprises économiques de financer des équipes sportives pour diverses raisons.
Le CRL n’a pas encore communiqué le chiffre réel des dettes de tous les clubs, bien que les données indiquent qu’il s’agit de sommes importantes, comme en témoigne le fait que la dette spéciale du nouveau promu en Ligue 1, l’USB, dépasse les huit milliards de centimes, tout comme d’ailleurs le RCA.
Et pout faire face à ce problème, certains clubs ont suivi une politique « d’austérité » afin de parvenir à payer de lourdes dettes, à l’instar de la direction du MCEE qui s’est désistée de la moitié des joueurs de la saison dernière et les a remplacés par des joueurs activant dans les championnats amateurs avec des salaires ne dépassant pas les 20 millions de centimes.
La direction de l’ES Sétif, à cause des dettes envers d’anciens joueurs, a dû vendre le contrat du meilleur joueur de l’équipe, en l’occurrence Miloud Rebaï, au Mouloudia d’Alger, pour trois milliards de centimes, dans l’espoir d’exploiter cette valeur pour rembourser ses dettes envers le Malgache Amada et éviter des sanctions de la part de la FIFA.
Par ailleurs, certaines équipes ont eu recours aux responsables locaux de leurs régions respectives pour les inviter à intervenir auprès de la LFP, dans l’espoir de persuader le président de cette dernière, Abdelkrim Medouar, de qualifier leurs nouveaux joueurs, et leur éviter les problèmes vécus par certaines formations en début de la saison dernière.
Il convient de souligner toutefois que l’interdiction de recrutement à l’encontre des clubs endettés, fait partie des prérogatives de la CRL, un organe totalement indépendant de la LFP et même de la FAF.
Hakim S.

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