Accueil ACTUALITÉ La guerre de l’occupant sioniste contre Ghaza : L’enjeu du gaz

La guerre de l’occupant sioniste contre Ghaza : L’enjeu du gaz

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Dans un entretien accordé à la chaîne 3 de la Radio nationale dont il était l’invité de la rédaction, Ali Kefaifi, ingénieur civil des mines, ingénieur pétrole et expert oil and gas, a évoqué, en rapport avec l’agression sioniste contre la population de Ghaza, la richesse de la partie orientale de la Méditerranée en gaz pour des raisons géologiques que l’on peut comprendre, mais aussi la richesse en d’autres ressources, pour l’avenir plus ou moins prochain, notamment ce que l’on appelle l’hydrogène blanc qui est une ressource nécessaire aux économies occidentales et émergentes.
L’hydrogène blanc est en mer mais aussi en onshore à Ghaza. Il y a aussi des ressources minérales sans oublier les ressources humaines de cette région. Il rappelle que, concernant le gisement de gaz, il a été découvert en 1990 avant la plupart des autres gisements qui appartiennent à plusieurs pays. Ce gisement présente beaucoup d’avantages. D’abord, il est à 30 km de la côte de Ghaza, ce qui est rien comme distance ; deuxième avantage: il est à 600 mètres de profondeur, ce qui facilite le forage ; et il représente 32 milliards de mètres cubes de gaz. Le potentiel énergétique de la Méditerranée orientale est donc énorme, estime-t-il. Il rappelle l’importance du gaz, tout au moins, pour les 20 ou 30 prochaines années. C’est ce qui explique l’acharnement de l’occupant sioniste et le grand intérêt aussi des entreprises occidentales. Ali Kefaïfi fait observer que Israël sait qu’elle sert les intérêts de l’Europe qui n’a pas de source d’énergie en dehors du charbon, (non recommandé) ou le nucléaire; Israel l’a compris et c’est ce qui explique l’attaque contre Ghaza. Pour le spécialiste, la Méditerranée est riche en ressources et tous les pays africains, prévient-il, doivent « se battre au niveau international pour empêcher l’entité sioniste de leur faire subir ce qu’elle fait à nos frères et sœurs palestiniens ». Par ailleurs, rappelle-t-il, le gaz russe est encore là, il se transporte par gazoduc et il est moins cher que le GNL, avec une stabilité de son prix, ce qui explique que l’Europe en a profité. Pour sa part, l’Algérie peut développer son énergie grâce à son gaz, notamment en pétrochimie. Concernant Ghaza, un fait n’a pas échappé aux observateurs : les sources solaires d’énergie sont frappées par l’aviation sioniste. Ces sources permettent de tirer l’eau des puits, fournissent de l’énergie aux boulangeries mais aussi aux hôpitaux. Les panneaux photovoltaïques installés sur les terrasses sont détruits par les bombardements délibérés et ciblés de l’aviation militaire de l’entité sioniste. Les habitants et un grand nombre d’entreprises de Ghaza ont réussi à réduire l’impact de la coupure d’électricité par l’entité sioniste. Ils ont eu recours aux panneaux solaires. Samedi, les avions de l’entité sioniste ont bombardé les panneaux solaires de l’hôpital Al-Wafa, dans le centre de la ville de Gaza, entraînant une panne de courant.
M. R.

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