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LA FACTURE DES IMPORTATIONS EN BAISSE : Une économie de 7 milliards USD en 6 mois

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Alors que le président de la République a incité le gouvernement à réduire la facture des importations en encourageant les exportations hors hydrocarbures, le Commerce extérieur a réussi, à lui seul, durant les derniers 6 mois à faire économiser 7 milliards de dollars du fait de la baisse des importations.

Invité sur les ondes de la Radio nationale, le ministre du Commerce, Kamel Rezig a révélé que la facture des importations a baissé de 7 milliards de dollars sur une période de six mois, déclarant dans ce contexte que « la balance commerciale s’est améliorée petit à petit au cours des six premiers mois de l’année en cours par rapport à ce qui avait été enregistré l’année dernière malgré le fait que les prix du pétrole restent bas.
« Nous travaillons donc avec tous les secteurs pour atteindre l’objectif de réduire la facture d’importation de 10 milliards de dollars … les choses sont difficiles mais possibles », a expliqué le ministre, selon la même source. Il a également ajouté que son secteur importe ce que le citoyen a besoin uniquement dans les quantités nécessaires, en remplaçant les produits importés dans le marché algérien par les produits locaux.
Afin de réduire sa facture d’importation, le gouvernement a décidé d’interdire certains produits destinés à l’exportation, fixant une liste contenant huit produits dont l’ail, le sucre, les pâtes alimentaires et les masques. Cette nouvelle liste comprend 55 positions et sous positions tarifaires des douanes. En plus des pâtes alimentaires, la farine, les huiles de soja, la semoule et les gels et savons pour les mains. Le 10 août dernier, le ministère du Commerce a informé tous les opérateurs économiques exerçant dans le domaine de l’exportation que la suspension des exportations a été levée sur les produits pour lesquels l’Algérie a des capacités de production à l’exception des produits subventionnés ou fabriqués à partir des produits subventionnés.
Également, l’État a mis fin à la subvention systématique des blés tendre et dur destinés à la fabrication d’autres types de farines et de pâtes alimentaires et couscous, en vertu de deux décrets exécutifs parus lundi 7 septembre au Journal officiel.
Le premier décret portant sur la fixation des prix aux différents stades de la distribution des farines et des pains, maintient le prix de cession au consommateur du kilogramme de farine ordinaire à 27.50 dinars. Le prix de cession aux boulangers est maintenu aussi à 2000 dinars le quintal. « Les quantités de blé tendre destinées aux autres types de farines sont cédées par l’OAIC aux minoteries par référence à leur prix non subventionné », est-il en revanche stipulé dans l’article 9-bis du même décret. Le prix de la semoule destinée aux ménages ne bougera pas aussi, en vertu du deuxième décret.
Est resté fixe à 38.5 Da et à 42.5 Da pour la semoule ordinaire et extra respectivement. Mais la subvention ne touche pas le blé dur destiné à la production des pâtes, couscous et autres dérivés, qui sera « cédé par l’OAIC aux semouleries au prix non subventionné».
Sarah Oub

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