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KAMEL MIHOUBI RELANCE LE DÉBAT SUR LA QUESTION : Vers une augmentation du prix de l’eau

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La question du prix de l’eau potable s’invite à nouveau dans le débat, à l’heure où la ressource hydrique fait l’objet d’une polémique, provoquée la veille par la Société des eaux et de l’assainissement d’Alger à propos du programme de distribution pour la capitale.

Hier, en effet, il a fallu que le ministre du secteur, Kamel Mihoubi, intervienne pour recadrer le débat sur la question. La disponibilité de la ressource et pour combien de temps encore, le programme de distribution ainsi que le prix de l’eau ont été les points abordés par le MRE, en marge de la journée de l’énergie dans sa 25e édition, tenue hier à Alger. Il faut dire qu’à chaque fois qu’il y ait une polémique sur l’Alimentation en eau potable, la question de son prix revient avec insistance, d’autant que les acteurs intervenant dans le domaine ont été unanimes quant à la nécessité de fixer la valeur réelle du liquide vital. Ceci, à considérer plusieurs facteurs, notamment le niveau de la disponibilité, le prix de revient à la production surtout pour le dessalement et les eaux recyclées, ainsi que le paramètre subvention dont l’État veut aller vers un système ciblé.
D’ailleurs, approché à ce sujet, le ministre Kamel Mihoubi, quoiqu’il dise que la question n’est pas à l’ordre du jour, il n’a pas écarté la possibilité de réviser le prix de l’eau dans l’avenir. Pour preuve, il a affirmé que la question sera abordée à l’avenir avec l’implication de tous les intervenants du domaine.
LA Seaal accablée par le MRE
Après avoir assuré que la distribution de l’eau potable poursuivra son rythme tel qu’il a été adopté pour le mois de Ramadhan, autrement avec un régime plus ou moins H24, Kamel Mihoubi a réagi au dernier cafouillage de la Seaal, laquelle société qui gère la distribution de l’eau dans le grand Algérois s’est fendue d’un communiqué, avant de revoir sa copie, apprenant un changement dans le programme d’AEP. D’emblée, le ministre des Ressources en eau estime que le problème n’est pas d’ordre de communication de la part de la Seaal. Pas plus qu’il n’était dans la procédure, sachant qu’elle n’a pas, selon Mihoubi, consulté au préalable ses actionnaires et ses partenaires. « La Seaal ne s’était pas concertée avec les partenaires du secteur, notamment l’Algérienne des eaux et l’Office national de l’assainissement. Les responsables (de Seaal, ndlr) devaient les consulter avant de prendre toute décision, qu’elle soit bonne ou mauvaise », explique le MRE, précisant qu’en tant que Société par actions, la Seaal « doit » se concerter avec ses actionnaires, surtout en cette conjoncture particulière.
Et à propos justement du programme de distribution de l’eau, Mihoubi, allusion faite au manque de la ressource hydrique, assure que son département « fera tout le possible » afin de maintenir le régime de l’AEP adopté durant le mois de Ramadhan. Mais, il reste sceptique quant à son maintien dans la mesure où les réserves en eau actuelles ne pouvaient le permettre. À comprendre, en tout cas, que « nous ne pouvons pas continuer à appliquer ce programme durant plusieurs mois car cela dépend de la disponibilité des eaux de surface », a-t-il précisé.
Farid Guellil

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