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Investissement culturel : un support important à la promotion de l’économie nationale

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Le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, a réitéré, dimanche depuis Ouargla, son appel aux investisseurs et hommes d’affaires afin de se tourner aussi vers le secteur de la Culture, en tant qu’autre support « important » à la promotion de l’économie nationale. Le département de la Culture a ouvert depuis peu un atelier de réflexion sur l’investissement culturel, convaincu que ce challenge peut être relevé, s’il est exploité à bon escient et les investisseurs intéressés et convaincus de s’y lancer, a affirmé le ministre, lors de l’ouverture du festival culturel international du livre et de la littérature (13-16 décembre). L’État assure les espaces et structures culturelles, accorde le soutien financier et l’accompagnement, et met en place le cadre réglementaire nécessaire pour assurer un service public dans le domaine, mais ne peut garantir la promotion de la qualité de ce service sans l’implication et la contribution d’autres partenaires, a souligné. Mihoubi. Les activités culturelles constituent quelque part aussi un créneau économique porteur pour les investisseurs, comme cela se fait dans d’autres pays qui ont réussi à se construire tout en développant leur Culture, a signalé le ministre en ajoutant, à ce propos, que l’Algérie a les prédispositions qu’il faut pour bâtir un édifice culturel national ouvert sur le monde et reflétant la richesse et la diversité d’un patrimoine historique et culturel spécifique à la région. Évoquant la question de la réforme culturelle sur laquelle planche actuellement son département, le ministre a fait état de l’élaboration prochaine d’une nouvelle carte des festivals, la recherche et la diversification de sources de financement supplémentaires pour la tenue des différentes manifestations, la priorisation des activités culturelles véritablement au service de l’image de l’Algérie, à l’intérieur et à l’extérieur, et la recherche des moyens d’assurer son rayonnement culturel. Le ministère s’attelle, par ailleurs, à l’amélioration de l’activité d’édition en Algérie, en écartant les parasitaires et les éditeurs occasionnels dont l’activité se limite à certaines manifestations culturelles seulement, a soutenu Mihoubi, en précisant que l’objectif n’est pas d’empêcher à quiconque d’éditer mais l’intérêt sera désormais porté sur ceux qui en activent dans les normes requises. Une priorité, dans ce même contexte, sera donnée aux publications destinées aux enfants, pour peu qu’elles soient inspirées de l’environnement, l’histoire et la culture algérienne, et au développement de la littérature pour enfants qui fait relativement défaut en Algérie, avec un intérêt pour les ouvrages parascolaires. Le festival culturel international du livre et de la littérature, qu’abrite la Maison de la Culture de Ouargla jusqu’à mercredi, rassemble des hommes de lettres, enseignants, chercheurs et poètes, venus d’une dizaine de pays, qui animeront des conférences, des tables rondes et des rencontres poétiques. Les participants évoqueront, en outre, les principales études s’intéressant au Sahara en tant qu’espace de production de connaissances et de valeurs et de communication, et sa présence dans le texte littéraire des voyageurs. En marge du festival, a été inaugurée une exposition de livres, avec la participation de 76 éditeurs de différentes wilayas du pays et d’autres étrangers, à l’instar de la France, le Liban et l’Arabie saoudite, et présentant une panoplie d’ouvrage dans différents domaines de la littérature, de la science et du savoir.

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