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Ils ont tenu un sit-in devant le siège de l’Ansej à Bouira : Près de 200 promoteurs réclament l’effacement intégral de leurs dettes

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Près de 200 jeunes promoteurs ayant bénéficié de crédits de soutien à l’emploi dans le cadre de différents dispositifs d’aide, ont tenu jeudi un sit-in devant le siège de l’Ansej de la ville de Bouira pour réclamer «l’effacement intégral» de leurs dettes et «l’arrêt des saisies de leurs matériels», a-t-on constaté.

«Nous sommes en difficultés, nous avons besoin de prise en charge et d’encadrement et non pas de saisie de matériels», ont réclamé les manifestants, des jeunes pour la plupart, demandant aussi aux autorités concernées d’intervenir pour effacer de «façon intégrale» leurs dettes accumulées depuis des années, la majorité de ces jeunes promoteurs se trouvant dans l’incapacité de les payer, ce qui les expose à des sanctions.
En marge de ce sit-in, Djafer Hamichi, porte-parole du collectif d’appui aux micro entreprises (CAME) de Bouira, a fait savoir qu’il y a une soixantaine de cas de saisie de matériels depuis le début de l’année en cours. «Nous avons recensé une soixantaine de cas de saisie de matériels depuis le début de l’année», a expliqué le même porte-parole.
Selon ce dernier, quelque 16 000 promoteurs ayant bénéficié de crédits Ansej, Cnac et Angem font face à de «sérieux problèmes financiers», ce qui nécessite, à ses yeux, l’intervention de l’Etat pour voir cette question réglée.
Le directeur de l’antenne locale de l’Ansej, Adel Hemmal, a expliqué que la question des saisies de matériels relève des «prérogatives des directions générales des banques concernées», ajoutant qu’il s’agissait de démarches «légitimes» visant à recouvrer les créances détenues par les jeunes promoteurs bénéficiaires de crédits. Réagissant à son tour, Zouhir Afroun, responsable à la CNAC de Bouira, a estimé que plusieurs jeunes promoteurs ayant bénéficié de crédits sont «irresponsables et ne mesurent pas l’ampleur de leurs erreurs face aux engagements qu’ils ont pris au début».
«D’ailleurs, plusieurs jeunes promoteurs ont vendu leurs matériels et (…) maintenant ils sont poursuivis en justice», a déploré M. Afroun.

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