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HOCINE BOUDIA À LA TÊTE DE LA COMPAGNIE ARABE MARITIME DE TRANSPORT DE PÉTROLE : Le soft power gagnant de l’Algérie

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Une nouvelle fois, l’Algérie est honorée par la nomination d’un de ses ressortissants, Hocine Boudia, actuel PDG de la société Hyproc S.CO, filiale du groupe Sonatrach spécialisée dans le transport maritime des hydrocarbures, comme directeur général de la Compagnie arabe maritime de transport de pétrole « AMPTC ». Le communiqué du ministère de l’Energie et des Mines qui donne l’information précise que cette nomination est intervenue dans le cadre des travaux de la 195ème réunion du Conseil d’administration de la Compagnie arabe maritime de transport de pétrole AMPTC, tenue le vendredi dernier, au Caire (Egypte). Sur 99 candidats qui ont postulé pour le poste, dont six ont été sélectionnés dans la « short List », la candidature de Hocine Boudia, au poste de directeur général de cette compagnie a été retenue à l’unanimité. Selon les indications fournies par le communiqué du ministère de l’Energie et des Mines, l’AMPTC, qui regroupe l’Algérie, les Emirats arabes unis, le Bahreïn, l’Arabie saoudite, l’Irak, le Qatar, le Koweït, la Libye et l’Egypte, est une société qui dépend de l’Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole (Opaep). Elle a été créée en 1972 par une décision des gouvernements des Etats membres de l’Opaep, dans le but de fournir des services de transport maritime de produits d’hydrocarbures au profit de l’organisation et de ses membres, ainsi que de la commercialisation des hydrocarbures sur le marché international. L’AMPTC dispose et exploite actuellement une flotte de 11 navires, dont huit navires de produits pétroliers, deux butaniers (GPL) et un pétrolier. La compagnie a également lancé dans le cadre de son plan de développement et de modernisation de sa flotte, la construction de quatre nouveaux navires. La nomination de Hocine Boudia n’est pas la première distinction qui met en valeur la qualité des cadres algériens. Pour rappel, tout récemment, l’Ambassadeur algérien Larbi Djacta a été élu triomphalement président de la Commission onusienne de la fonction publique internationale (CFPI), par les Nations unies. L’élection s’est déroulée au siège des Nations unies à New York et l’Ambassadeur algérien a été élu après avoir remporté 121 voix alors que le rival marocain n’a obtenu que 64 voix. En fait, il s’agit d’une réélection puisque c’est en 1999 que Larbi Djacta a occupé officiellement la présidence de la CFPI, un mandat consacré à la dynamisation de cet organe indépendant, établi par l’Assemblée générale de l’ONU. Laarbi Djacta, diplomate de carrière issu de la génération post indépendance, a présidé cette importante commission pour un mandat de quatre années avant d’être réélu. La CFPI est un organe important de l’ONU. C’est le haut lieu par excellence de la concertation budgétaire onusienne, où s’élabore la stratégie relative à l’utilisation des ressources humaines de l’ONU au service de la paix et du développement. Ce n’était pas une mince affaire. Face aux défis de la baisse des ressources financières que connaissait l’ONU, il fallait se mobiliser pour promouvoir une politique de gestion optimale des ressources humaines dans un esprit qui favorise l’émergence de compétences hautement qualifiées, aptes à s’acquitter efficacement des missions résultant du mandat du système des Nations unies. Autre exemple qui honore l’Algérie : Leila Zerrougui qui a été à la tête de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) et la Représentante spéciale du secrétaire général en RDC. Experte juridique en matière des droits de l’Homme et de l’administration de la justice, Leila Zerrougui a plus de 30 années d’expérience dans les domaines de l’Etat de droit et de la protection des civils. De 2012 à 2016, elle a notamment été Représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU sur la question des enfants en temps de conflit armé. Elle a aussi été Représentante spéciale adjointe du secrétaire général en RDC, de 2008 à 2012.
M.R.

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