Accueil ACTUALITÉ HASSAN MENOUAR, PDT DE L’ASSOCIATION DE PROTECTION DES CONSOMMATEURS : « L’État doit mettre...

HASSAN MENOUAR, PDT DE L’ASSOCIATION DE PROTECTION DES CONSOMMATEURS : « L’État doit mettre fin à la flambée des prix »

0

Ceux qui font les courses ont sans doute ressenti qu’ils ont dû dépenser plus que d’habitude pour avoir tous leurs produits, notamment les produits de première nécessité tels les pâtes, la semoule, le sucre… etc. Constatant également la disparition de certaines marques de produits qui sont à base de blé à l’instar du couscous et la semoule.

En effet, là on ne parle pas d’une augmentation de 5 ou 10 dinar, mais qui dépasse les 70 dinars comme est le cas de la semoule conditionnée en paquet de 1 ou 2 kilos de différentes marques, une situation qui ruine la poche du simple citoyen notamment en cette conjoncture sanitaire et financière difficile. Lors d’une sortie hier, au niveau d’une supérette située à Hussein Dey, Alger, afin de savoir les raisons de cette flambée, nous nous sommes approchés du commerçant pour lui demander le motif de cette hausse surprise. Il nous dira que « j’ai vraiment du mal à m’approvisionner chez les grossistes, et quand je trouve quelques marques de pâtes, de couscous et de leurs dérivés, les prix sont élevés. Tout a flambé ces derniers temps chez les grossistes ». Pour le président de l’association nationale de protection des consommateurs (El- Aman), Hassan Menouar, l’État est appelé à intervenir pour mettre fin à ce qu’il qualifie de « dépassement flagrant » des droits des consommateurs, précisant qu’il s’agit là bel et bien d’une « entente entre les opérateurs pour augmenter en même temps les prix des produits de large consommation sans prendre en considération le pouvoir d’achat du citoyen », en remettant ça « sur la crise sanitaire, et financière, après que le dinar a été dévalué par rapport à la devise ». Contacté hier par nos soins, Menouar a regretté l’échec des autorités dans le contrôle de ce marché. « Malheureusement les pouvoirs publics ne maîtrisent plus rien, parce que ces derniers, notamment le ministère du Commerce, devraient régulariser les produits dans le marché surtout les produits de large consommation », en contrôlant et organisant les différentes infrastructures, à titre d’exemple, il cita «  les marchés, les points de distribution, et tous les sites de commerces », relevant à ce titre que même l’affichage des prix à disparu depuis 2016 et personne n’en parle.
Revenant au sujet du contrôle commercial, il dira que malgré le nombre impressionnant des agents et les moyens qui leur ont été attribués, ce problème persiste et continue à épuiser le consommateur.
En outre et pour mettre fin à cette hausse répétitive, notre interlocuteur affirme qu’il est mieux d’imposer un contrôle au niveau de la production, «  ces producteurs qui ont été soutenus et subventionnés à l’époque, plus la matière première mais aussi les charges (eau, électricité, carburants, les charges sociales…) Ces derniers profitent du soutien de l’état, ils profitent de la situation actuelle pour augmenter les prix, il faut que l’État intervienne et qu’il met fin à ce dépassement. Conclut-il.
Sarah Oubraham

Article précédentVERSEMENT DES RANÇONS AU PROFIT DES TERRORISTES : L’Algérie dénonce et dit stop !
Article suivantL’ANP APPELLE AU RENFORCEMENT DU FRONT INTERNE POUR FAIRE ÉCHEC AU COMPLOT : Alerte rouge à nos frontières !