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Grève des praticiens de la santé publique : le mot d’ordre diversement suivi

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La grève à laquelle a appelé le Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) pour appuyer des revendications socioprofessionnelles a été diversement suivie hier à travers la Capitale, a-t-on constaté lors d’une virée effectuée aux établissements sanitaires de la wilaya.
Il n’est plus question pour les praticiens de la santé publique de faire marche arrière, et ce jusqu’à l’aboutissement de leur plateforme de revendications. Après leur mouvement de grève d’une journée tenu le 27 avril dernier, les praticiens de la santé publique ont décidé de revenir à la charge. Toutefois, le service minimum a été respecté au niveau des urgences du CHU Kouba et de Mustapha-Pacha où les malades acheminés ont été pris en charge par le personnel médical. Selon notre constat sur place, le taux de suivi était très faible au niveau de l’hôpital de Kouba où un bon fonctionnement des services a été enregistré. Aux urgences médicales et chirurgicales, les patients étaient pris en charge en toute normalité. Les services fonctionnaient normalement, notamment le service de radiothérapie où il a été constaté que tous les malades qui avaient un rendez-vous pour la journée d’hier étaient pris en charge par les employés. Lors de cette virée, un jeune qui accompagnait sa sœur nous a assuré que « la plupart des malades ont été reçus. On ne dirait pas qu’il y a un débrayage. J’attends le tour de ma sœur pour qu’on lui enlève le plâtre. Pour l’instant, tout fonctionne bien Dieu soit loué ». Le scénario était différent au niveau du service de chirurgie médicale A et B à l’hôpital Mustapha Pacha, ou une dizaine de médecins se sont rassemblés pour faire entendre leur voix au ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière. «Nous sommes en grève aujourd’hui et demain, et nous continuerons dans cette démarche», ont-ils souligné. D’autres médecins spécialistes de la santé publique du Centre Pierre et Marie Curie (CPMC) ont exprimé un sentiment de profonde amertume par rapport à la non-satisfaction de leurs revendications. Des médecins rencontrés hier à l’hôpital Mustapha-Pacha ont évoqué «le mépris» du ministère de la Santé. «On est venu pour observer un piquet de grève, car on ne peut pas abandonner les malades. Nous sommes lésés par les autorités depuis très longtemps», dénoncent-ils. Par ailleurs, il y a lieu de noter que nos tentatives de joindre les représentants du syndicat afin d’avoir des précisions quant au débrayage ont été vaines. Dans un communiqué de presse publié récemment, cette entité syndicale a rappelé les points de sa plateforme de revendications non encore satisfaits par la tutelle, à savoir l’application de l’instruction n°968 du 16 septembre 2014 du Premier ministre portant intégration dans le grade de «principal» de tout praticien cumulant dix ans d’ancienneté au 31 décembre 2012, l’alignement sur les nouveaux diplômes de doctorat pour les pharmaciens et les médecins dentistes avec classification sur la grille des salaires des fonctionnaires. Aussi l’intégration du SNPSP à part entière dans tout le processus d’organisation des concours de promotion aux grades de «principal» et «en chef». Enfin, le SNPSP a réclamé l’ouverture officielle du projet d’amendement du statut particulier des praticiens généralistes, négocié et remis à la DGFP le mois d’avril 2011.
Sur un autre sillage, le Syndicat a appelé ses adhérents à tenir un sit-in devant le siège du ministère de tutelle. Quant à lui, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, a rappelé que la Justice avait déclaré «illégal» le mouvement de grève à laquelle a appelé le SNPSP prononcé dans l’arrêt du tribunal administratif d’Alger, en date du 16 avril dernier. Il a rappelé que 19 syndicats du secteur avaient déjà été reçus au niveau du ministère dans le cadre du dialogue avec les partenaires sociaux en vue de répondre à leurs doléances. Le SNPSP a fait part, de ce sujet qu’à l’issue de cette réunion,
Lamia Boufassa

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