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Gaïd Salah promet de poursuivre la lutte contre la corruption  : «Le futur président élu sera telle une épée face à la corruption et les corrupteurs»

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Pas de répit dans la lutte contre la corruption, pas question d’une période de transition. C’est en résumé la position de l’Institution militaire, exprimée, jeudi dernier, par le chef d’état-major et Vice-ministre de la Défense nationale, Ahmed Gaïd Salah, lors de sa deuxième journée de visite de travail à l’Académie interarmes de Cherchell.

«Nous avons prédit, depuis 2015, les dessous d’un complot qui se tramait contre l’Armée nationale populaire et contre notre patrie l’Algérie, à travers les tentatives des instigateurs pour tuer l’espoir dans les esprits des Algériens et d’étouffer tous les dévoués parmi les fils de cette patrie, qui représentent un danger contre les intérêts de la bande avec ses têtes connues par tous, ses bras qui s’étendent et ses réseaux qui s’infiltrent dans les articulations des Institutions de l’État et de la société» a-t-il déclaré jeudi,  lors de sa deuxième et dernière  journée de visite de travail à Cherchell. «Elle [la bande] a agi et ne cesse d’agir avec haine, voire avec connivence avec des entités connues pour leur hostilité traditionnelle envers notre pays, je dis, afin d’établir les fondements de la corruption dans notre pays, consolider ses liens et en faire une rampe de lancement d’où seront lancées des attaques contre l’Algérie sur les plans économique, social, culturel, voire sécuritaire », a-t-il accusé. Gaïd Salah a parlé de« l’origine de mal » dont les acteurs s’affairent à semer le doute sur les procès intentés contre « la bande » ou de plaider en faveur d’une période de transition afin de mener le pays vers « le vide constitutionnel ». « L’objectif de ce complot explique certainement son ampleur et les moyens de son soutien, au point où certaines parties malveillantes tentent de déstabiliser la Justice et remettre en cause l’importance de sa lutte contre la corruption, sous prétexte que ce n’est pas le temps pour combattre ce fléau et qu’il vaudrait mieux le reporter jusqu’après les élections », a accusé encore le chef d’état-major. Selon Gaïd Salah, de ces positions que continuent à défendre certaines parties politiques «apparait clairement l’origine du mal voire la source de l’épidémie et se précisent, par conséquent, les objectifs réels de ceux qui veulent instaurer des phases de transition, ou bien  tomber dans le piège du vide constitutionnel ». Ils veulent, a-t-il poursuivi, «protéger la corruption en reportant la lutte lancée contre elle. Et c’est là le mode d’action des corrupteurs ennemis du peuple et de la patrie». Encore plus défiant et plus déterminé, Gaïd Salah jure d’en faire «aucune concession ni de report dans le processus de lutte, mais se poursuivra, avec l’aide d’Allah et Sa force, avec résolution, rigueur et constance avant et après les présidentielles», ajoutant que «le futur président élu sera du côté du peuple et de son pays et sera ainsi telle une épée face à la corruption et les corrupteurs». Il fait savoir ainsi que l’éradication totale de «la bande» des affaires de l’État, comme le réclament les Algériens depuis le 22 février sera plus rude. Il promet ainsi qu’il ne tolérera «aucun espoir que la corruption persiste dans notre pays» : «Point d’horizons aux corrupteurs, et notre pays reprendra son chemin de nouveau sur des fondements solides où la loi règnera et la légitimité constitutionnelle prévaudra ». Il s’engagera, afin de réaliser,  poursuit Gaïd Salah, «ces objectifs nobles et nationaux», en accompagnant« le parcours du peuple pour réaliser ses espoirs et ses attentes légitimes». «De ce fait, nous avons affirmé, à maintes reprises, que s’écarter sous quelque forme que ce soit du cadre constitutionnel signifie»,  dira-t-il, «tomber dans des éventualités aux conséquences désastreuses ; à savoir : basculer dans le chaos» et de poursuivre «c’est le vœu de la bande, de ses têtes et de tous ceux qui leur vouent allégeance», a-t-il affirmé. Il a expliqué que  le souci de l’Institution militaire [est] «l’impératif de respecter la Constitution du pays et d’appliquer les lois en vigueur, pour barrer la voie devant tous les opportunistes, arrivistes et traitres qui tentent de brouiller les efforts des fidèles fils de l’Algérie et les empêcher de servir leur patrie, car servir la patrie signifie, incontestablement, l’impératif de faire face aux ennemis de la Nation », notant que « les malveillants ne craignent que les hommes de bonne volonté » avant d’ajouter « telle est la loi de la nature». Gaïd Salah a expliqué aussi que construire un État de droit est un objectif primordial pour l’Institution militaire. Il dira, à ce propos,  que «nous considérons que ce que vit l’Algérie aujourd’hui est un fait exceptionnel qui permettra, avec l’aide d’Allah, de poursuivre une marche constante sur la voie de l’édification de l’État de droit » , qui demeure, a-t-il poursuivi, « la finalité de tous les libres et nobles fils de l’Algérie, qui n’ont aucune préoccupation que d’être au service de leur patrie et non pas s’enrichir indûment, mettant à profit les fonctions qu’ils occupent », a-t-il souligné.
Hamid Mecheri

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