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FORME A L’ETRANGER POUR PROJETER DES ATTENTATS EN ALGÉRIE : Les aveux du terroriste capturé alias « Akil » 

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La Télévision publique a diffusé, hier, les aveux du terroriste dénommé Meraghni El Hadj Ali alias « Akil ». Il a été capturé par l’ANP en 2013 après avoir rentré de l’étranger, notamment en Syrie, où il a été formé au djihadisme dans le but de projeter des attentats en Algérie.

Selon des aveux crument livrés, ce terroriste qui a purgé sa peine de prison ferme en 2016, a rejoint les groupes terroristes à l’étranger pour les comptes desquels il prépare, via ses activités subversives sur les réseaux sociaux, l’exécution d’attentats en Algérie. Il témoigne avoir intégré la Katibat dite « Yadjour » en Syrie qui opère sous la bannière Hayat Tahrir al-Cham, cette organisation terroriste qui a servi de bras armé pour détruire la Syrie dans le plan du chaos déclenché en 2011. Après avoir passé en Tunisie, il a rallié les villes turques Istanbul et Antakya en compagnie d’un ami, un certain Samir, ils ont été accueillis par un recruteur syrien. « Là, nous avons été reçus par un Syrien qui nous a placés avec eux dans une demeure. Après, nous sommes entrés en Syrie et nous avons passé la nuit à Salma. Le lendemain, nous sommes allés au camp (d’entrainement terroriste), où nous avons commencé à nous entraîner avec des armes », livre ce terroriste qui a fini, plus tard, par se détourner du chemin du djihadisme.
Il poursuit ses déclarations en indiquant que la katibat Nusrat Al-Mazloum inféodée Hayat Tahrir al-Cham, est dirigée par l’émir Abu Sufyan al-Jabalawi, qui tire son nom de la ville de Jableh. Chemin faisant, il s’est entrainé dans le camp du village d’al-Kabir pendant un mois environ.
« Je n’étais pas convaincu, en particulier des dirigeants. Les besognes auxquelles ils s’adonnaient étaient d’essence commerciale. Au bout de quatre jours, j’avais rencontré l’un d’eux et il m’a dit que mon ami était parti en Syrie », se rappelle-t-il, avant d’avouer qu’à ce moment-là, il voulait quitter le camp et se retirer en simulant un malaise sanitaire, alors qu’il a demandé à l’émir une permission de sortie pour se soigner. Après quoi, il dit avoir retourné en Turquie, où se trouvent ses documents de voyage. Il y resté trois mois, une période durant laquelle il dit avoir travaillé dans un restaurant, et programmé pour rejoindre l’Europe.
En septembre 2013, il est rentré en Algérie, et là il a été arrêté par les services de sécurité. Présenté devant la justice, il a écopé d’une peine de trois ans de prison ferme pour adhésion à un groupe terroriste. Enfin, il avoue que le complot terroriste ciblant l’Algérie à travers ses activités vise les installations pétrolières situées dans le sud et des personnalités de premier plan. Rien que ça !
Farid Guellil

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