En huit ans d’existence, le Festival d’Oran est l’une des rares manifestations culturelles de grande ampleur dédiée aux productions cinématographiques arabes. Il accueillera cette année pas moins de 40 pays. A J-2 de la 8e édition du Festival international d’Oran du film arabe (Fiofa), plus de 40 pays ont confirmé leur participation. Ce festival va permettre aux différents pays participant dont la plupart sont des pays arabes à l’exemple de l’Algérie, la Tunisie, le Liban, l’Egypte ou encore la Palestine d’exposer leurs productions et mettre en avant leur professionnalisme et leur savoir-faire dans le domaine de la cinématographie. Des producteurs de cinéma et de programmes audiovisuels, des chaines de télévision, et des opérateurs versés dans divers domaines du grand et du petit écran participeront aux diverses activités du festival. L’objectif de ce salon est d’encourager les avancées technologiques que connaissent les chaînes de télévision et les maisons de production audiovisuelle, motiver les jeunes talents dans le domaine et se veut aussi un espace de rencontres, d’échanges et de contacts d’affaires ainsi que de collaboration entre les professionnels du secteur. D’autre part, il est prévu au programme de ce salon, deux conférences sur les thèmes «les chaînes de télévision et les nouveaux multimédias : complémentarité ouhttp://lecourrier-dalgerie.com/wp-admin/post-new.php
confrontation ? et la réalité des productions dramatiques arabes» qui seront animées par des spécialistes arabes, en présence du ministre palestinien de la Communication, Ryad El Hassan, ainsi que du président de l’Union des producteurs arabes Ibrahim Abou Dekri. Il est à préciser que, la capitale de l’Ouest algérien compte plusieurs salles de projection qui ont pour certaines une capacité d’accueil allant de 400 à un millier de places. En effet quelques-unes de ces salles telles que «El-Maghreb» (ex-Régent), «Es-Saâda» (ex-Colisée) et la Cinémathèque «Ouarsenis» ont subi d’importants travaux de réhabilitation ce qui a permis aux activités artistiques de reprendre. Effectivement, une récente opération de modernisation a touché l’«Ouarsenis», désormais muni d’une cabine de projection «hightech» avec système DCP (Digital cinéma package). Elle est la première du genre à l’échelle nationale offrant ainsi au public le meilleur en matière de qualité d’image et de son. Il faut dire que, beaucoup de salles ont été dotées d’équipements techniques et logistiques de standards internationaux. La mise en place des infrastructures et des conditions d’accueil au niveau des cinémathèques permettra d’abriter les projections des films en compétition ou hors compétition de toutes catégories (longs-métrages, courts-métrages, documentaires). Pour clore, le Festival international du film arabe d’Oran s’est imposé au fil des années comme l’une des plus importantes manifestations consacrée au 7e art dans le monde arabe.
Mancer Mourad
