Accueil Culture+ Festival du film amazigh : Découverte de nouveaux talents

Festival du film amazigh : Découverte de nouveaux talents

0

Le Festival culturel annuel du film amazigh est un évènement révélateur de nouveaux talents que le ministère de la Culture soutien et encourage, a indiqué à Tizi-Ouzou le secrétaire général de ce département. Smail Oulebsir, qui a animé samedi soir une conférence de presse en marge de la cérémonie d’ouverture de la 15ème édition de ce Festival, a observé que ce rendez-vous du septième art d’expression amazighe est une « occasion pour la découverte de nouveaux talents d’où l’intérêt que lui porte le ministère de la Culture qui l’encourage et úuvre à son redéveloppement ». « Ce Festival est aussi important pour nous parce qu’il développe une dimension très pertinente du cinéma qui est la dimension mémorielle », a-t-il poursuivi. Abordant la question de la relance et du développement du cinéma algérien dont celui d’expression amazighe est l’une des composantes, ce même responsable à expliqué que cette perspective « passe par la mise en place d’un cadre incitatif notamment aux plans fiscal et parafiscal, qui permettra d’attirer les investisseurs privés sur qui nous comptons pour apporter leurs contributions et créer une dynamique de l’industrie culturelle du cinéma ». Il a observé que la nouvelle politique du secteur et qui concerne l’ensemble des segments de la Culture, est orientée vers un redéploiement des moyens financiers du ministère. L’ouverture de la culture à l’investissement privé « rentre dans le cadre de la révision du financement de ce secteur qui ne doit plus se faire uniquement par le public » a-t-il souligné. Cette démarche a déjà suscité l’intéressement de cinq opérateurs porteurs de grands projets dans le secteur du cinéma dont des studios de tournage et des villes de cinéma, a-t-il fait savoir. La relance du septième art algérien passe également par la mise en place d’un parc de salles de cinéma qui assureront la diffusion et la promotion des films. « Pour qu’un film soit économiquement et commercialement viable, il faut qu’il tourne dans au moins quelques centaines de salles », à affirmé Oulebsir qui a rappelé que le ministère de la Culture a lancé un projet de récupération et de réhabilitation de salles de cinéma à travers le territoire national. Abordant la question des festivals dont certains n’ont pas été organisés cette année à l’instar de celui de danse arabo-africain de danse folklorique, le conférencier a rappelé que le département qu’il représente a lancé la révision du mode de financement des festivals. »Le festival de danse arabo-africain de Tizi-Ouzou fait l’objet d’un réajustement. Il sera organisé en alternance avec celui de Sidi Belabes qui a pratiquement la même vocation que celle de danse folklorique », a-t-il insisté. Cette politique de redéploiement permettra de réutiliser l’argent ainsi récupéré dans la formation notamment, un volet auquel le ministère de la Culture accorde une attention particulière en initiant une révision de la cartographie de la formation pour « l’orienter vers une amélioration qualitative des programmes d’enseignement artistique », à ajouté Oulebsir.

Article précédentBois d’eucalyptus : Vers l’exploitation de plus de 220 000 m3 à l’horizon 2021 à El-Tarf
Article suivantJournées cinématographiques de la ville de Hassi-Messaoud : Le coup d’envoi a été donné dimanche