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ELLE TERNIT L’IMAGE DE L’ALGÉRIE AU PROFIT DU MAROC : France 24 reçoit un dernier avertissement

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Censée couvrir l’actualité du pays avec toute la rigueur professionnelle requise pour un média autorisé à exercer son métier en pays étranger, la chaîne France 24 aura commis l’impair qui lui a valu un dernier avertissement avant le  retrait définitif  de son accréditation en Algérie. Et pour cause …

En effet, la chaîne publique française s’est rendue coupable d’un traitement médiatique, pour le moins que l’on puisse dire, subjectif, lors des marches du Hirak. Prise en flagrant délit, le média accrédité en Algérie a été convoqué par le ministre de la Communication, porte-parole du Gouvernement, Ammar Belhimer. Non seulement pour rappeler à l’ordre le bureau de France 24 à Alger, mais aussi pour lui notifier un dernier avertissement avant le retrait de son autorisation d’exercice. Ainsi, indiqué hier un communiqué du département de la Communication : « Le parti-pris de France 24 dans la couverture des marches du vendredi est flagrant, allant jusqu’à recourir sans retenue aucune à des images d’archives pour les antidater afin de porter secours à un résidu antinational constitué d’organisations réactionnaires ou séparatistes, aux ramifications internationales », note la même source, affirmant que « le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, le professeur Ammar Belhimer, a convoqué le bureau de France 24 accrédité à Alger pour le mettre en garde contre ce qui s’apparente à une activité subversive, illustrée par des pratiques peu professionnelles hostiles à notre pays ».
Consacré « Journée nationale de la fraternité et de la cohésion entre le peuple et son armée pour la démocratie » par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, le mouvement du 22 février « culmine avec l’élection présidentielle du 12 décembre 2019. Ce qui vient après avoir obéi à une toute autre logique », rappelle-t-on. « À bien des égards, le matraquage et les montages de France24 relèvent de la mauvaise foi, d’un négativisme outrancier et du dénigrement », relève le ministère de la Communication, ajoutant qu’il est « clairement établi aujourd’hui que l’exercice vise à manipuler l’opinion publique et à ternir l’image de l’Algérie, au profit d’un pays voisin où un mouvement populaire est en cours depuis des années sans qu’il ne bénéficie de la moindre attention du même média français et ce, malgré les lourdes condamnations prononcées à l’encontre de ses animateurs ».
« La ligne éditoriale est construite sur les slogans hostiles à notre pays, son indépendance et sa souveraineté, ses services de sécurité et à son Armée nationale populaire. Ce faisant, elle s’efforce de régénérer, coûte que coûte, ces +bouleversements préfabriqués+ contre-révolutionnaires fomentés par des ONG ayant pignon sur rue à Paris et dans d’autres capitales européennes », souligne encore le ministère de la Communication, précisant qu’un « dernier avertissement avant retrait définitif de l’accréditation a été adressé à France 24 ». Pour mémoire, la première dérive en date de la chaîne publique française remonte à fin mars 2020, lorsqu’un certain Francis Ghiles, s’autoproclamant journaliste spécialisé en économie et géopolitique, avait tenu, sur le plateau de France 24, des propos peu amèns à l’égard de l’Algérie. Celui-ci avait proféré des accusations inventées de toutes pièces à propos de l’aide médicale de la Chaîne à l’Algérie, qu’il disait « acheminée » vers l’hôpital central de l’Armée à Alger. Sur le coup, le ministère algérien des AE avait réagi et convoqué l’ambassadeur de France en Algérie auquel il a été exprimé la vive protestation d’Alger.
Farid Guellil

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