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ELLE POINTE DU DOIGT LES VIOLATIONS DE L’ENTITÉ SIONISTE : Une résolution de l’AG de l’ONU exhorte les États à ne pas aider la colonisation en Palestine

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Un projet de résolution réaffirmant la souveraineté du peuple palestinien et des Syriens du Golan sous occupation sioniste, sur les ressources naturelles vient d’être adopté par l’Assemblée générale des Nations unies (AG/ONU), vendredi, sous l’intitulé, «souveraineté permanente du peuple palestinien dans les territoires occupés, y compris El-Qods-Est, et de la population arabe dans le Golan syrien occupé, sur leurs ressources naturelles ».

Le projet de résolution adopté par une grande majorité des États membres de l’Onu, 156 pays, tandis que seulement sept autres s’y sont opposés et 15 membres ont opté pour l’abstention est le résultat «  d’un vote massif en faveur de la résolution  qui confirme une fois de plus le soutien de la majorité des pays de la communauté internationale aux pleins droits du peuple palestinien » a déclaré, l’ambassadeur palestinien auprès de l’ONU, Riyad Mansour. Une résolution qui, pour le diplomate palestinien « fait partie d’un ensemble de résolutions adoptées par l’Onu en faveur du peuple palestinien », traitant et couvrant, poursuit-il, «divers aspects de leurs problèmes politiques, économiques et vie sociale », en raison de l’occupation de l’entité sioniste et de sa politique expansionniste en Palestine. Par cette résolution, il est souligné non seulement l’importance de la décision palestinienne « à contrôler et gérer ses ressources naturelles », mais aussi l’incontournable « droit légitime » du peuple palestinien sur ses ressources naturelles, conformément du Droit international. Résolution à laquelle faut-il le noter les sept pays qui s’y sont opposés, on trouvera sans surprise, Les États- Unis, l’entité sioniste, le Canada, Îles Marshall, Micronésie (États fédérés de) Nauru, Palaos et parmi les pays ayant opté pour l’abstention, on citera l’Australie, Brésil, Cameroun, Côte d’Ivoire, Guatemala, Honduras, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Soudan du sud, Togo. La résolution A/76/540 qui se base notamment sur d’autres résolutions de l’AG et du Conseil de sécurité, en faveur des Droits du peuple palestinien, lesquels sont violés au quotidien, depuis 1948, date de l’occupation israélienne de la Palestine, le texte souligne et alerte sur des préoccupations et inquiétudes de la majorité des pays membres de l’ONU. Indiquant être « préoccupé par le fait qu’Israël, puissance occupante, exploite les ressources naturelles du territoire palestinien occupé, y compris El-Qods-Est, et d’autres territoires arabes occupés depuis 1967 », il fait également état de sa « grave préoccupation par le fait qu’Israël, Puissance occupante, détruit en grand nombre terres agricoles et vergers dans le territoire palestinien occupé, et notamment arrache d’innombrables arbres fruitiers et détruit des fermes et des serres, ainsi que par les profondes répercussions qu’ont ces destructions sur l’environnement et sur « La résolution exhorte les États à se garder d’apporter une quelconque aide aux activités de colonisation d’Israël et de s’en tenir au respect du droit international »
Aussi, si la résolution « exhorte les États à se garder d’apporter une quelconque aide aux activités de colonisation d’Israël et de s’en tenir au respect du droit international » les pays ayant voté contre ce texte en sont les premiers concernés en plus de d’autres pays ne cessant d’être complaisants à l’égard d’Israël et de récompenser ses transgressions, par divers moyens et dans différents domaines. l’AG de l’Onu réaffirme, dans sa résolution adoptée par une grande majorité « les droits inaliénables du peuple palestinien et de la population du Golan syrien occupé sur leurs ressources naturelles », notamment, précise le texte «  leurs terres et les ressources en eau et en énergie ». Le document «exige d’Israël, puissance occupante, de cesser d’exploiter, d’altérer, de détruire, d’épuiser et de mettre en péril les ressources naturelles du Territoire palestinien occupé, y compris El-Qods-Est, et du Golan syrien occupé » lit-on. Une situation qui perdure en s’amplifiant, faut-il le noter, en raison du rôle complice du système colonial israélien et d’apartheid en Palestine, de membres permanents au Conseil de sécurité, principalement les Etats Unis et le Royaume-Uni, épargnant à Israël toute pression, sanction en vue de l’amener à se conformer au Droit international. Lequel droit international a été violé, rappelons-le par Washington, lors de sa reconnaissance d’El-Qods, comme capitale de l’entité sioniste et du Golan syrien comme territoire israélien. Par ailleurs , la résolution affirmait aussi que «  la construction par I ‘entité sioniste du mur de séparation et des colonies de peuplement en Cisjordanie occupée, y compris El Qods-Est » constitue, lit-on «  une violation du droit international et prive le peuple palestinien de ses ressources naturelles ». Appelant la puissance occupante, à « respecter l’avis consultatif juridique émis par la Cour internationale de justice lié à l’illégalité de la construction du mur d’apartheid », la résolution demande aussi au secrétaire général de soumettre à l’AG de l’ONU à sa prochaine session , la 77ème «  un rapport sur l’application de cette résolution, y compris l’effet cumulatif de l’exploitation par les autorités israéliennes des ressources naturelles des Palestiniens dans les territoires occupés ».
Karima B.

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