L’élection présidentielle du 12 décembre qui s’est achevée dans d’excellentes conditions par l’élection de Abdelmadjid Tebboune, permet en première analyse de tirer un certain nombre de constats.
Mais en premier lieu le rôle essentiel et déterminant de l’Armée nationale populaire avec à sa tête le vice-ministre de la Défense, chef d’état-major de l’ANP, qui a permis la tenue même de cette élection primordiale pour éviter au pays de tomber dans le vide constitutionnel et tout simplement le chaos. D’aucuns pensaient et tireraient des plans sur la comète pour rendre cette élection présidentielle impossible à tenir et ont usé de tous les moyens pour y parvenir. Mais c’était faire fi de la volonté du Commandement militaire et de son premier responsable de permettre aux Algériens d’exercer leur devoir électoral en cette période cruciale de leur Histoire. Pour ce faire, plusieurs milliers d’éléments des forces de sécurité du large éventail de l’Institution militaire ont été mobilisés depuis plusieurs mois pour garantir le climat de sécurité favorable à l’élection présidentielle. Cette mobilisation supervisée par le général de corps d’Armée, Ahmed Gaid Salah, tout au long de ses périples inlassables à travers le pays s’est fondée sur une approche finement étudiée pour permettre une élection sans incidents majeurs. Une stratégie mise en place bien avant le scrutin et qui restera en place quelques jours au-delà pour éviter tout dérapage et permettre au processus constitutionnel de suivre son cours.
Dans ce cadre, les forces de sécurité ont été mobilisées de façon quasi permanente sur tout le territoire national. Et à l’exception de quelques cas isolés ont évité les affrontements avec ceux qui s’opposaient parfois violemment à l’élection présidentielle. Des actions qui ont d’ailleurs été stigmatisées et fermement condamnées par ceux-là même – politiques et manifestants – qui s’étaient opposés, pour une raison ou une autre, à la tenue d’une élection présidentielle vitale pour la stabilité de l’Algérie.
Il faut aussi souligner le rôle de l’infatigable général de corps d’Armée, chef d’état-major et vice-ministre de la Défense nationale, Ahmed Gaïd Salah, qui, depuis l’annonce de la présidentielle, a tenu à veiller en personne à la sécurisation du pays jusqu’à la tenue du scrutin. Il n’a cessé de rappeler, lors de ses nombreuses interventions ponctuant ses visites de travail tant auprès des régions militaires que des institutions spécialisées de l’ANP, l’engagement du commandement militaire à conforter le citoyen et à permettre qu’il exerce son droit, a relevé à cet égard le dernier discours de Ahmed Gaid Salah, soulignant ses fermes instructions à toutes les forces de l’ANP et de sécurité sur la nécessité de faire preuve du plus haut niveau de vigilance et de disponibilité, pour assurer une sécurisation totale de l’élection présidentielle et des jours d’après. Une action déterminée qui a permis aux Algériens, en tout point du pays, « d’accomplir leurs droit et devoir électoral dans un climat de sérénité et de quiétude».
Il a également fermement mis en garde contre quiconque qui tenterait de cibler et perturber la sérénité de la journée électorale. Cette sécurisation a porté sur l’intégrité physique du citoyen-votant mais aussi celle des plus de 60 000 bureaux de vote à travers le territoire national. C’est ainsi que l’ensemble des corps de sécurité, en coordination avec les unités de l’ANP et les différents corps de sécurité, ont arrêté les mesures indispensables pour sécuriser au maximum les centres et bureaux de vote à travers toutes les régions du pays, ainsi que les bureaux itinérants dans les régions reculées, mais aussi nos villes et villages qui ont permis le succès incontesté de l’élection présidentielle.
M. B.
