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ÉLECTION, AUJOURD’HUI, D’UN NOUVEAU PATRON DU RND : Ouyahia, le Messie ?

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Le conseil national du Rassemblement national démocratique (RND) se réunira, aujourd’hui, en session ordinaire, à l’effet d’entériner le come-back d’Ahmed Ouyahia à la tête de ce parti, après la démission «fomentée», pour ainsi dire, du désormais ex-secrétaire général, Abdelkader Bensalah. Cette réunion devra aussi évoquer la question de l’organisation d’un congrès extraordinaire, annoncé au plus tard au mois de novembre prochain. Cette rencontre organique ne s’agira que d’une simple formalité statutaire, tant le retour de l’homme fort du RND est réclamé au plus haut point depuis quelques temps déja, parmi les membres les plus influents de la sphère dirigeante de la seconde force politique du pays. La mise à l’écart de Bensalah est rendue effective sous une démission rendue publique le 28 mai dernier, qui est entrée en vigueur depuis le 5 du mois courant. À vrais dire, l’actuel président du Conseil de la nation a été poussé à la porte par les plus hautes instances du parti, dont des membres du Conseil national, des sénateurs et des députés, et des structures locales, qui l’on invité, notamment à quitter le trône du parti, afin de le céder à celui qui sera, à partir d’aujourd’hui, son successeur. On a reproché à Bensalah d’avoir délaissé le parti «patauger dans l’immobilisme et l’apathie» depuis qu’il était, notamment aux commandes de cette formation politique, crée en février 1997, à la veille des élections législatives de la même année. En effet, comme cela est prévu dans les statuts du parti, suite à la démission ou le décès du secrétaire général, le Conseil national se réunit pour constater la vacation du poste et décidera d’élire un nouveau responsable par intérim pour une durée n’excédant pas trois mois. Si le choix d’Ouyahia relève d’un secret de polichinelle, il n’en demeure pas moins, qu’il sera aussi l’unique candidat au poste de Secrétaire général. C’est ce qu’a affirmé, hier, un membre du Conseil national, qui a ajouté qu’une motion de soutien sera émise en faveur de la candidature de l’ex-chef du Gouvernement, lequel sera plébiscité à main levée par cette instance, avant de mettre en place, lors de cette réunion, d’un comité ou une commission qui devra se projeter sur l’organisation du congrès extraordinaire du parti, avant le mois de novembre prochain, précise notre interlocuteur. Pour rappel, Ouyahia avait démissionné ce poste en janvier 2013, après l’avoir occupé depuis décembre 1999. Suite à un mouvement de protestation à l’intérieur de son parti l’ayant décrié et demandé son isolement, celui qualifié d’«homme des situations de crise», est appelé une nouvelle fois, peut être même pas ceux qui l’ont aidé à quitter le règne de la formation politique. Concours de circonstance ou calculs délibérés ? Ce qui est pour le moins vraisemblable, c’est que le retour de l’actuel Chef de cabinet à la présidence de la République répond bien à un agenda. D’abord, il est dicté par le besoin de repositionnement du parti sur l’échiquier politique national par rapport à ses rivaux, notamment le FLN, son alter-égo. En effet, ce parti relooké au lendemain de la tenue de son 10e congrès, et commandé par un Saâdani des grands jours, jouissant ouvertement du l’appui du premier magistrat du pays, Abdelaziz Bouteflika, et d’une pléiade de ministres du gouvernement pas du tout des moindres, à l’image de Abdelmalek Sellal, «a de quoi susciter des émules parmi des plus fervents militants et cadres de notre parti, frappé par une endémie depuis l’accession de Bensalah à sa tête», a fait par de son sentiment de regret, un responsable se proclamant «être dans les secrets des dieux» de son parti, et qui s’est dit très au fait de ce qui anime les mouvements à sa tête. Tous les espoirs des militants et hauts cadres du RND sont placés, donc, sur l’ex-chef du Gouvernement, dont il est attendu un rôle qui consiste à donner du push au parti et redynamiser ses activités partisanes, ainsi que de remobiliser les troupes en vue d’un redéploiement en prévision des prochaines joutes électorales sur le territoire national, a indiqué la même source. Par ailleurs, il est fort à parier également qu’Ouyahia est appelé à animer la scène politique et tenter un tant soit peu de réhabiliter un certain équilibre entre le pouvoir et les partis politique de l’opposition, dont le fossé, faut-il le souligner, ne fait que s’écarter davantage que choses avancent. En second lieu, ce qui constitue l’autre impératif qu’impose la réapparition d’Ahmed Ouyahia est lié à la Révision de la constitution, sachant que les consultations autour de ce projet ont été menées par lui-même. Après avoir accompli cette mission quand même entachée par le fait qu’il n’a pas réussi le pari de réunir les partis constituant l’opposition, la CNLTD notamment, il est appelé à poursuivre ce vaste chantier, et réessayer à conquérir politiquement plus de consens autour de cette révision de la Loi fondamentale du pays, ce qui n’a pas su faire en tant que commis de l’État, en l’occurrence étant chef de Cabinet à la présidence de la République.

Farid Guellil

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1 COMMENTAIRE

  1. Le Messie??? Après quoi??? Pensez-vous qu’un missie serait fière de dire que 7000DA hamdoulah pour les pauvres massakne? Après quoi, maintenant qu’on est ts malade??? Les caisses vidées. Leila aloui en contesse qui dorénavent, elle votera à ma place??? attendons le rapport du FMI… L’honneteté bafouffée. La presse qui ns rabaissant le moral. Quoi que ns resteèil sauf de pleurer nos peines… Dur notre survie. En tt cas bravo, on a cru en une certaine justice, bravo. Karahtoulna hayatna. Bienque j’ai tjrs cru que Mr Ouyaya serait l’homme qu’il ns faut comme je me gourre tt le temps, je ne sais plus d’ailleurs je m’en fiche je ss déjà du passé, demandez aux riches leurs avis..Nous sommes la petite gente exclus de tt , je dis bien de ts.

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