Le ministre des Moudjahidine et des Ayants droit, Laïd Rebiga, a indiqué que l’écriture de l’histoire « requiert le recours à une approche scientifique et académique ».
«Le recours à l’approche scientifique et académique dans l’écriture de l’histoire exige aussi de faire appel à plusieurs disciplines scientifiques en rapport avec le domaine », a affirmé le ministre dans son allocution en marge de la cérémonie de ré-inhumation des restes de 8 chouhada à Ouled Moumène dont les corps avaient été découverts le 29 janvier dernier sur le mont Djebel Ghouath dans le cadre de la commémoration du 65ème anniversaire de la grande bataille de Souk Ahras (26 avril 1958). Dans ce cadre, le ministre a ajouté que l’écriture de l’histoire « requiert actuellement de mettre en valeur des ouvrages déjà écrits et de soulever les questions qui n’ont pas été encore traitées », signalant que l’objectif de cela doit tirer des leçons qui serviront à appréhender l’avenir. Rebiga a appelé à aller vers une « écriture verticale de l’histoire » qui s’opère par le recours à l’archéologie et les sciences sociales pour des lectures scientifiques nouvelles.
Par ailleurs, le ministre a ajouté qu’après 65 ans de la grande bataille de Souk Ahras, l’évocation des mémoires des chouhada tombés pour la patrie se fait dans le recueillement et nous rappelle les sacrifices de ces héros qui avaient investi les maquis supportant d’énormes difficultés dans leur lutte pour la liberté.
Rebiga a affirmé que ces occasions renforcent le sentiment de fierté et attisent la flamme du patriotisme chez les jeunes pour qu’ils s’impliquent dans le parachèvement de la bataille de l’édification du pays.
Sarah O.
