Accueil RÉGIONS Éclairage public à Blida : à quand la fin du calvaire ?

Éclairage public à Blida : à quand la fin du calvaire ?

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De très importantes sommes d’argent ont été engagées par les pouvoirs publics, depuis plusieurs années, afin d’améliorer le cadre de vie des citoyens, dont l’éclairage public, afin de sortir les différentes quartiers des villes et villages de l’obscurité.

Dans tous les programmes d’aménagement urbain, le lot éclairage public occupe une place non négligeable et des lampadaires très jolis sont venus agrémenter la plupart des rues et ruelles à l’intérieur des villes et même à leurs entrées. Des agglomérations situées en pleine montagne ont bénéficié d’opérations multiples tendant à éclairer les routes et à renforcer la sécurité des riverains. Il reste encore beaucoup à faire dans des quartiers qui attendent toujours leur tour, mais ceux qui ont englouti des sommes pharamineuses ne sont pas mieux lotis.
En effet, en divers endroits les nouveaux lampadaires, aussitôt installés et mis en service pour la réception provisoire, retombent dans l’obscurité et le non-fonctionnement. Les citoyens, dans la plupart des cas, se demandent pourquoi l’Etat a engagé de telles dépenses si la situation demeure inchangée, parfois empire car certains lampadaires qui diffusaient un semblant de lumière ont été remplacés par des neufs qui demeurent désespérément éteints. Parfois, l’éclairage d’une ruelle fonctionne durant la journée puis, une fois la nuit tombée les lampes s’éteignent l’une après l’autre, au grand désarroi des habitants qui craignent pour leur sécurité, tant les meutes de chiens continuent de hanter les lieux. Ils ne sont pas à l’abri non plus d’agressions de la part de jeunes dévoyés qui leur subtilisent argent et téléphones sans qu’ils puissent se défendre, surpris qu’ils sont dans une obscurité stressante. Les conducteurs fous constituent un autre danger pour ces pauvres citoyens livrés à eux-mêmes à cause d’un éclairage public défectueux car non entretenu ou ayant été réalisé sans le respect des normes. Il est grand temps pour que les autorités locales prennent en charge ce problème récurrent car il y va de la sécurité publique.

Hadj Mansour

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