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Disponibilité des produits alimentaires durant le Ramadhan : le ministère du Commerce rassure

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Les préparatifs pour le mois du Ramadhan battent leur plein en Algérie. Comme à l’accoutumée, le ministère du Commerce met le bouchées doubles afin d’essayer de réguler les prix des produits de larges consommation. Ainsi, lors de son passage, hier, sur les ondes de radio chaîne 1, le directeur général de la régulation et de l’organisation des activités au ministère du Commerce, Abdelaziz Aït Abderrahmane, a fait savoir que le département d’Amara Benyounès a pris la décision d’ouvrir 175 marchés provisoires avec des prix plafonnés dans 22 wilayas. « Cette mesure, qui vise à atténuer les hausses vertigineuses des produits alimentaires qui interviennent chaque année à la veille du mois sacré, sera mise en coordination avec l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) », a assuré M. Aït Abderrahmane. Entre autre, l’hôte de la radio chaîne 1 a précisé que les préparatifs en prévision du mois de carême ont débuté le mois de janvier dernier. Dans ce sillage, il dira qu’une commission de suivi a été instaurée par le ministère du Commerce, et ce, en vue de préparer le mois sacré. « Elle est chargée d’assurer la disponibilité des produits alimentaires à des prix raisonnables», a-t-il affirmé dans la foulée. Le ministère du Commerce annonce, également, le lancement, en parallèle, d’une campagne de lutte contre le stockage, la surconsommation et le gaspillage des produits alimentaires. Une campagne qui sera menée avec la participation du ministère des Affaires religieuses, précise M. Aït Abderrahmane. Au sujet de la réduction de la facture des importations, l’hôte de la radio a indiqué qu’une «  liste est en train d’être établie afin de ne pas importer des produits fabriqués, d’ores et déjà, en Algérie ». Néanmoins, il a assuré que « les produits non disponibles seront toujours importés ». Il a cité l’exemple du ciment dont l’Algérie produit 18 millions de tonnes annuellement, et dont les besoins sont nettement supérieurs.

Plus de 800 marchés informels éradiqués
Ainsi, l’Algérie continuera à importer ce produit avec des licences d’importation dans le but de ne pas inonder le marché. Au sujet des marchés informels, il a tenu à rappeler que les pouvoirs publics doivent intervenir pour interdire ces marchés. Il est, cependant, conscient que l’éradication des marchés informels ne se fera pas en une fraction de seconde. « Tant que nous n’avons pas jugulé les problèmes de ces jeunes, on ne pourra guère éradiquer le phénomène », a-t-il dit à cet égard. Il cite aussi, le rôle de la décennie noire et l’exode rurale avec l’ampleur prise par ce fléau ces dernières années. «  L’Etat a pris la décision de construire des marchés de proximité, ce qui a permis d’éradiquer plus 800 marchés informels », a ajouté l’hôte de la radio. Alors qu’il reste près de 400 marchés informels à enlever, il reconnait que l’opération a accusé des retards.
Il a fait part, de son souhait, d’éradiquer le reste avant le mois de ramadhan. Pour ce qui est du retour du crédit à la consommation, il a rappelé qu’il ne concernera que les produits « fabriqués en Algérie ». « Le crédit à la consommation va encourager la production nationale », a conclu l’hôte de la radio.
Lamia Boufassa

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