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DEUX JEUNES TUÉS PAR BALLES À BAB EL-OUED, ALGER : « Le policier a été contraint d’user de son arme de service »

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En pleine nuit de ce jeudi, un double crime à l’arme à feu a été commis sur deux jeunes à Bab El Oued, quartier populaire de la capitale. Deux autres personnes, dont une jeune fille, ont été également blessées par balles. Le suspect, un policier, s’est livré lui-même, au service de la police. Au petit matin, l’information a déjà fait le tour des milieux algérois. D’aucuns se demandent ce qui s’est passé.

Autrement dit, et maintenant que la DGSN ait confirmé un acte commis par l’un de ses éléments, qu’est ce qui a amené le suspect à dégainer son arme et à tirer sur ses vis-à-vis, laissant deux pour morts et deux autres sortis avec des blessures ? À présent tout le monde sait que la Sûreté nationale a ouvert une enquête pour élucider les circonstances de ce drame, et que le suspect a été placé en garde à vue. Qu’en est-il du reste ?
Selon des sources sécuritaires qui nous ont livré leur version des faits, tout a commencé lorsque l’agent policier, habitant de Bab El Oued, a constaté un mouvement inhabituel de personnes qui a provoqué un tapage nocturne dans la cage d’escalier du bâtiment résidentiel. En voulant savoir de visu ce qui se passait, le suspect s’est déplacé sur les lieux. Et ce qu’il a découvert était « une scène impudique engageant deux jeunes hommes et une fille ». Le tout se confond à un vacarme et « un échange d’obscénités » parmi ce groupe de quatre personnes.
Nos sources précisent que le policier en question « a tenté de ramener ses vis-à-vis à la raison », et leur a dit que ce qu’ils faisaient « porte préjudice » à la quiétude des habitants, dont lui-même. L’échange a vite tourné au vinaigre lorsque les jeunes en question, « visiblement sous l’effet de drogues ou de psychotropes », commençaient « à proférer des insultes au policier ». Toujours selon nos sources, ces jeunes, « qui étaient en furie, ont commencé à s’en prendre physiquement à l’agent policier » qui, « se sentant en danger devant une agression, a sorti son arme et a tiré sur eux. »
En tout état de cause, seule l’enquête des services de sécurité et le travail de la justice sont à même d’éclairer l’opinion publique sur les circonstances de ce drame qui a fait que deux jeunes ont été tués par balles, deux autres ont contracté des blessures et un policier, suspect qui a usé de son arme de service.
Farouk B.

Un policier en garde à vue, la DGSN ouvre une enquête
Présumé auteur de tirs ayant entraîné, dans la nuit de jeudi, le décès de deux jeunes à Bab El-Oued (Alger), un policier a été placé en garde à vue, informe, hier dans un communiqué, la Direction générale de la Sûreté nationale.
« La DGSN informe de l’ouverture d’une enquête, à la suite de l’incident de tirs de balles survenu dans la soirée de jeudi vers 22h00, et ayant entraîné le décès de deux jeunes à Bab-El-Oued, ainsi que des blessures légères à deux autres personnes, dont une jeune fille », précise la même source. Selon la DGSN, immédiatement après les faits, le suspect s’est présenté de lui-même aux services de la police judiciaire. Suite à quoi, il a été placé en garde à vue, et ce, sous la supervision du procureur de la République, près le tribunal de Bab El-Oued.
Tout en assurant que « l’opinion publique sera informée des développements de cette affaire, après accord du procureur de la République », la DGSN présente ses « sincères condoléances » aux familles des victimes et informe de la prise en charge, par ses services, des deux blessés.

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