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DES MERCENAIRES SIONISTES COMBATTENT AUX CÔTÉS DU BATAILLON D’AZOV : Quant Israël s’implique dans la guerre en Ukraine

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L’incident diplomatique entre la Russie et l’entité sioniste vire au bras de fer, après que les responsables israéliens avaient dénoncé en début de semaine les propos du chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, évoquant des origines juives supposées d’Hitler et balayant l’argument selon lequel il ne pouvait pas y avoir de néonazis en Ukraine puisque son président Volodymyr Zelensky était lui-même juif.

Il y a de fait des mercenaires israéliens en Ukraine en ce moment aux côtés des combattants d’Azov. Hier, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova est revenue sur ce qui a plongé les relations entre Moscou et Tel-aviv, dans leurs plus bas niveaux, en déclarant que «Je vais vous dire quelque chose que les hommes politiques israéliens, qui lancent actuellement une campagne contre la Russie […] ne voudront probablement pas entendre », indiquant que « cela pourrait les intéresser » elle affirme qu’ « il y a de fait des mercenaires israéliens en Ukraine en ce moment aux côtés des combattants d’Azov». Interviewée par Sputnik à Moscou, hier, la responsable russe Maria Zakharova a déclaré que « les dirigeants israéliens ne pouvaient pas ignorer cette présence » et d’indiquer «J’ai vu la vidéo, les faits, les preuves sont là », a-t-elle dit. Cette déclaration de la responsable russe n’est pas pour apaiser les tensions entre Moscou et l’entité sioniste, qui, faut-il le noter à tenter depuis, le début de l’opération russe en Ukraine, fevrier dernier, d’adopter une posture opportuniste, pour tirer le maximum de profit en son compte, dans la guerre que mène l’Otan contre la Russie, sur le terrain Ukrainien, alors qu’elle avait choisi le camp de Washington depuis le début de la crise ukrainienne Il est à rappeler que, dans une interview diffusée le 1er mai sur la chaîne de télévision italienne Mediaset le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov avait balayé l’argument selon lequel il ne pouvait pas y avoir de néonazis en Ukraine puisque son président Volodymyr Zelensky était lui-même juif. Il y a de fait des mercenaires israéliens en Ukraine en ce moment aux côtés des combattants d’Azov «Je peux me tromper, mais Hitler avait aussi du sang juif», avait-il dit. «Cela fait longtemps qu’on entend les plus sages des juifs nous dire que les pires des antisémites sont juifs», avait-il ajouté, suscitant la protestation officielle des autorités israéliennes. «Les juifs ne se sont pas assassinés eux-mêmes pendant l’Holocauste», avait entre autres dit le ministre des Affaires étrangères israélien Yaïr Lapid, réclamant des excuses officielles. Des excuses qui vont manifestement attendre encore puisque la Russie a enfoncé le clou le lendemain en accusant l’État hébreu de «soutien au régime néonazi à Kiev», et en donnant plusieurs cas historiques de collaborations de juifs avec les nazis. Un bataillon aux références nazies L’origine néonazie de l’unité Azov, qui fut récemment engagée dans le siège de Marioupol, n’est pas contestée. Le bataillon, qui est intégré depuis 2015 à la garde nationale ukrainienne, a été fondé par un militant d’extrême droite notoire, Andriy Biletsky, et son emblème originel faisait figurer un Soleil noir (symbole créé par les nazis) ainsi qu’un «wolfsangel», symbole germanique stylisé de la même façon que celui qui figurait sur l’emblème de la 2e division SS Das Reich. Le bataillon est accusé de crimes de guerre au Donbass dans un rapport de 2016 du Haut-Commissariat aux droits de l’Homme des Nations unies. Le chef de la diplomatie de l’entité sioniste Yaïr Lapid avait déclaré que les propos du MAE russe «  sont à la fois scandaleux, impardonnables et une horrible erreur historique» et la diplomatie russe de rappeler que «l’histoire connaît malheureusement des exemples tragiques de collaboration de juifs avec les nazis», citant plusieurs exemples historiques. «En Pologne et dans d’autres pays d’Europe de l’Est, les Allemands ont nommé des industriels juifs aux postes de chefs de ghettos et de conseils juifs [Judenrats], certains d’entre eux sont restés dans la mémoire à cause de leurs horribles actes», lit-on.
R.I./Agences

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