Les dirigeants des sept pays les plus riches du monde se sont réunis, hier, à l’occasion du sommet du G7. La paix commerciale, le nucléaire iranien, l’Amazonie et la Russie, étaient les sujets phares abordés ce week-end.
Ainsi que les dernières déclarations de Donald Trump profitent au marché pétrolier. En baisse de plus de 2% dans les échanges électroniques matinaux, le baril de brut léger américain pour livraison en octobre remonte de 1,1% à 54,8 dollars actuellement sur le Nymex, et met pour le moment fin à quatre séances de repli. Le baril de Brent de la mer du Nord échéance en novembre avance de son côté de 0,8% à 59,2$ à Londres. Le marché pétrolier réagit lui aussi à l’évocation par Donald Trump d’une reprise des discussions avec Pékin: les cours du Brent et du brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI), qui cédaient près de 1%, ont nettement réduit leurs pertes, le premier remontant au-dessus de 59 dollars le baril et le deuxième à plus de 54 dollars. Alors que vendredi, les annonces successives de nouveaux droits de douane en Chine puis aux États-Unis avaient fortement pesé sur les cours de l’or noir, Donald Trump a déclaré lundi, à Biarritz, où il participe au sommet du G7, que la Chine avait exprimé son souhait de revenir à la table des négociations et a ajouté croire possible la conclusion d’un accord. Le vice-Premier ministre chinois, Liu He, négociateur en chef de Pékin pour les pourparlers commerciaux avec Washington, a pour sa part assuré que son pays souhaitait résoudre le conflit par des négociations «calmes».
De son côté, le responsable de la stratégie matières premières chez Saxo Bank à Copenhague, Ole Sloth Hansen a déclaré que «L’approche chaude et froide des négociations se poursuit et crée beaucoup de confusion», a t-il exprimé à Bloomberg. «À ce stade, nous devons supposer que les tarifs seront augmentés, ce qui n’est pas bon pour la croissance et la demande». Le marché semble néanmoins croire à une issue positive.
Yousra Hamedi
