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Culture de Colza à Médéa : Lancement de la campagne de moisson

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La campagne de moisson de cultures de Colza, plante oléagineuse introduite, à titre expérimental, dans la wilaya de Médéa, vient d’être lancée au niveau des localités retenues pour expérience, a-t-on appris, lundi, auprès du directeur locale des services agricoles (DSA).
La superficie touchée par la présente campagne de moisson s’étend sur 112 hectares, ventilés à travers plusieurs localités, parmi lesquelles les communes de Beni-Slimane, El-Omaria, Guelb-el-Kebir et Ouamri, ou de nombreuses parcelles ont été dédiées à cette culture, a indiqué le DSA, Mustapha Djakboub, ajoutant que trente-deux agriculteurs ont pris le pari de tenter cette première expérience. Selon ce responsable, ses services tablent sur un rendement de 30 à 40 quintaux à l’hectare, soit une production moyenne de plus de 3900 quintaux sur la totalité de la superficie consacrée à cette culture et ce, en dépit des conditions climatiques peu favorables, marquées par un manque de pluviosité qui a nécessité le recours à l’irrigation d’appoint pour faire face à cette situation. Dans le but d’encourager cette culture et aider à son développement dans la wilaya, combler le prix d’achat attrayant est proposé par les coopératives de céréales et légumes secs (Ccls) aux producteurs de Colza, fixé à 7500 Da le quintal, a souligné ce responsable. Considérée comme un produit stratégique en mesure de garantir une certaine autosuffisance en matière d’huile végétale, la culture du Colza, au même titre que le Tournesol, s’inscrit dans le cadre d’un programme national «ambitieux», initié par le ministère de l’agriculture et le développement rural à l’effet de développer cette culture, a tenu à rappeler le DSA. Parmi les nombreux avantages des cultures oléagineuses, dont celle du Colza, l’amélioration de l’état organique des sols, réduit les effets d’érosion, rompt le cycle des maladies qui touchent les céréales et son attractivité pour les insectes pollinisateurs, notamment les abeilles, a-t-on noté.
Elle offre également aux agriculteurs d’équilibrer leurs trésoreries, en cas de mauvaise récolte de céréales, de diversifier la production oléagineuse, dominée essentiellement par l’huile d’olive, permettre l’émergence d’une industrie agroalimentaire pourvoyeuse de richesse et de main d’œuvre et de réduire la superficie des terres incultes, a signalé Mustapha Djakboub.

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