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Corrections du BAC 2016 : l’emploi du temps au cœur d’une polémique

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En raison d’une insistance des élèves et de leurs parents, les examens du baccalauréat, de Bem, et de cinquième, auront lieu plutôt que prévu à cause du mois de Ramadhan. Aujourd’hui, un autre problème apparait qui n’est autre que celui des corrections. L’opération qui nécessite une grande concentration pose problème pour certaines enseignantes qui refusent que cela se fasse après El Iftar.
Le ministère de l’Éducation nationale est appelé à trouver une solution qui puisse satisfaire l’ensemble des enseignants concernés par l’opération de correction des feuilles du baccalauréat, puisque cette année, les examens de fin d’année se dérouleront, de toute manière, dans des conditions particulières. En effet, après plusieurs reclamations et contestations des élèves et des associations de parents d’élèves à propos, notamment, du bac qui allait avoir lieu en plein mois de carême, le département de Benghebrit était contraint de trouver un moyen pour que ces derniers puissent candidater dans des conditions moins stressantes et détendues que celles qui allaient avoir lieu durant le mois de Ramadhan. Pour se faire, donc, et comme tout le monde le sait, les dates de ces examens ont été avancées de manière à répondre à la demande des élèves et leur donner la chance de travailler encore mieux en étant mieux concentrés. Cependant, les choses ne semblent pas s’arranger pour autant, le mois du carême continue de poser problème mais cette fois pour une autre catégorie du secteur de l’Éducation nationale, et qui est celle des enseignants correcteurs.
Ces derniers, composés, particulièrement, d’enseignantes refusent que les corrections se fassent la soirée, c’est-à-dire après l’Iftar puisque, faut-il le noter, les corrections auront lieu juste après la fin des examens, c’est à dire le mois de juin. Ainsi, pour les contestatrices, les horaires ne les arrangent pas, puisque, diront-t-elles à l’unanimité avoir des obligations familiales chez-elles. « Nous avons, non seulement, nos familles à prendre en charge, mais aussi nous voulions être chez nous après l’iftar compte tenu des tâches que nous devons assumer ». Mais il y a lieu quand même de souligner que les corrections durant la journée poseraient, peut être, problème par exemple pour les enseignants qui sont habitués à la cigarette ou au café. Ceux-là manqueront certainement de concentration lors des corrections qui nécessitent beaucoup d’effort. Les notes devront être justes et crédibles pour ne pas priver les candidats de leur chance de réussir ou tout simplement d’avoir la note qu’ils méritent. Pour le secrétaire général du Conseil des lycées d’Algérie, Idir Achour, cette question ne devrait même pas se poser, et les enseignants ne devraient, également, pas s’inquiéter.
Joint, hier, par téléphone, Idir Achour a estimé qu’il s’agit là d’une fausse polémique, ajoutant, qu’il n’y a pas lieu d’en faire toute une cacophonie. Dans ce cadre d’idées, notre interlocuteur souligne que la tutelle devra seulement prendre les mesures nécessaires pour qu’il n y ait pas de désorganisation lors de ces corrections. Le Cla propose, à cet effet, de laisser les centres de corrections ouverts. Le représentant de ce syndicat dira à ce propos : «Les enseignants qui peuvent corriger la matinée auront la possibilité de le faire, et idem pour ceux qui préfèrent le soir». Pour lui, c’est une solution qui arrangera tout le monde et permettra à ses opérations de se dérouler dans le calme et dans de bonnes conditions.
Ania Nait Chalal

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