Accueil ACTUALITÉ CONVENTION DES NATIONS UNIES CONTRE LA CORRUPTION : L’Algérie expose son expérience

CONVENTION DES NATIONS UNIES CONTRE LA CORRUPTION : L’Algérie expose son expérience

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La présidente de la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption, Salima Mousserati, participe, à la tête d’une délégation de haut niveau, à la 10e session de la Conférence des Etats parties à la Convention des Nations unies contre la corruption (COSP10).
Le communiqué de l’institution, qui a donné l’information, a fait savoir qu’en marge des travaux de cette session, qui se tient du 11 au 15 décembre 2023 à Atlanta (Etats-Unis), la Haute autorité organise « une activité sur le Réseau algérien de transparence +Narakom+, en vue de présenter ce modèle de réseautage avec les composantes de la société civile en faveur du renforcement de la transparence ». Il s’agit d’une « expérience algérienne vertueuse en matière de prévention et de lutte contre la corruption », précise le communiqué. Narakom est un mécanisme visant à activer le rôle de la société civile et à renforcer son efficacité en matière de prévention et de lutte contre la corruption. Il a été installé en octobre dernier à Alger. La haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption compte beaucoup sur Narakom qui a pour but, entre autres missions, d’encourager la participation de la société civile et les médias à la prévention et à la lutte contre la corruption, de sensibiliser sur les risques et les effets néfastes de la corruption sur la société, de former et de mettre à niveau les compétences des formateurs en la matière, et de mener des enquêtes pour évaluer les degrés de perception de la corruption. La haute instance de transparence, de lutte et de prévention de la corruption a été érigée par la Constitution en une institution de contrôle indépendante destinée à avoir un rôle primordial dans la mise en application de la politique nationale de prévention et de lutte contre la corruption. Sa présidente, Mme Salima Mesrati, et les membres de son Conseil ont été installés en juillet 2022. Un an après, en juillet 2023, cette institution lançait la Stratégie nationale de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption, qui vise, selon l’explication donnée alors par Mme Mousserati « à mettre en place une série de dispositions et plans stratégiques sectoriels tendant principalement à traiter la problématique de changement du comportement de l’individu et des groupes en vue de renforcer la transparence et la prévention et la lutte contre la corruption au niveau des secteurs public, économique et de la société civile étant des acteurs concernés par la mise en œuvre et le suivi de cette stratégie ». L’approche algérienne globale combine entre la prévention et l’action communes aux appareils de contrôle, organismes de lutte contre la corruption et composantes de la société civile. L’Algérie veille au plein respect de la Convention des Nations unies contre la corruption et accorde une importance capitale à la consécration des principes de transparence et d’intégrité dans la gestion des affaires publiques. Le président Abdelmadjid Tebboune a insisté dès le début de son mandat sur  la nécessité de moraliser la vie publique, consacrer l’indépendance de la justice et renforcer la reddition de comptes, en veillant à mettre la gestion des affaires publiques à l’abri du pouvoir de l’argent. Le cheminement qui a mené à l’adoption de la Convention des Nations unies contre la corruption a commencé il y a plus d’une trentaine d’années. Le 8ème Congrès des Nations unies pour la prévention du crime et le traitement des délinquants, tenu à La Havane (Cuba) du 27 août au 7 septembre 1990, avait adopté la résolution intitulée «Corruption dans l’administration». Conformément à cette résolution, le Secrétariat a élaboré un document de travail sur la lutte internationale contre la corruption comportant un projet de code de conduite internationale pour les agents de l’État. Plus tard, le 7 octobre 2003, l’Assemblée générale de l’ONU a examiné un projet de «Convention des Nations unies contre la corruption» et le 31 octobre 2003, elle a adopté la Convention. L’Algérie n’a pas attendu pour signer la Convention, le 9 décembre 2003, et pour la ratifier, le 25 août 2004. La Convention des Nations unies contre la corruption est entrée en vigueur le 14 décembre 2005.
M’hamed Rebah

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