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Constantine : le développement local à la traîne

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Des sommes astronomiques ont été dégagées par les pouvoirs publics, pour les PCD, les PCS et autres dispositifs, malheureusement, les communes n’ont pas suivi leur évolution, elles n’ont pas fait leur mue.
La commune de Didouche Mourad, située à une vingtaine de kilomètres au nord du chef-lieu de la wilaya, a toujours aspiré à devenir cette grande « ville » avec en prime les meilleures conditions de vie possibles pour ses habitants, en particulier ceux de ses cités qui ont pris naissance dans la périphérie. Dans ce cas précis, l’on peut considérer que la ville fait encore partie des zones enclavées, malgré que sa situation géographique se rapproche de centres urbains qui, quelque part, blottie entre celles de Hamma Bouziane et Zighoud Youcef, ne veut pas sortir de sa coquille. Contrée à vocation agropastorale en considération à ses vastes champs de blé qui s’étendent jusqu’à la frontière de la commune de Béni Hmidène, la grande agglomération de Didouche Mourad, traversée par la RN 3 est constamment polluée à cause de l’exploitation de la cimenterie qui reste l’agent le plus craint par les habitants dont certains respirent mal. Des rejets dangereux pour la santé et non moins pour les terres agricoles et le cheptel malgré l’installation de filtres « super » pour au moins prévenir de ces effets néfastes.
Constat amer, certes mais … Oued Lahdjar, Kef Salah ce n’est pas l’eldorado. Ils sont devenus de petits bourgs qui aspirent à leur développement, mais leurs habitants continuent quand même de vivre le calvaire des problèmes de l’eau, du gaz et du transport qui reste toutefois le plus crucial pour rallier les lieux de travail, les lycées et autres puisque la plupart activent dans des entreprises disséminées dans la région et au niveau de la ville des Ponts.
Les habitants des cités ne sont pas logés à la bonne enseigne où par tous les temps, ils se débrouillent comme ils peuvent pour se rendre à leur travail ou rentrer chez eux avec parfois la peur au ventre de ne pas arriver à temps comme pour d’autres qui ne sont pas loin de connaître les mêmes problèmes, car à Béni Mestina, juste à côté du chef-lieu de la commune, pour ses habitants c’est la croix et la bannière pour rallier leurs demeures. Certes, la commune a bénéficié d’enveloppes conséquentes pour développer la région dans le cadre des PCD en particulier, mais tout est relatif, cet argent est injecté pour l’entretien de la ville sans en considérer les autres cités dont les habitants ne sont pas restés muets pour les dénoncer. Et c’est à croire que cette commune ne veut pas se débarrasser de ses problèmes qui commencent à peser lourds au moment où les bus ne montent pas à Oued Lahdjar, Kef Salah, où l’eau aussi est rationnée, les routes déchaussées. On fait semblant de gérer cette commune certes, mais rien n’est palpable, sauf que c’est toujours les autres problèmes du cadre de vie, en particulier, qui se dégrade de jour en jour.
Alors, prendre son mal en patience, c’est peut-être bien, mais cela peut faire jaser les habitants. Les gens de la commune devraient faire ce qu’il y a à faire, car être responsable d’une commune, c’est administrer avec beaucoup de tact, séparer le grain de l’ivraie, mais en travaillant pour le bien-être de l’administré, ce citoyen qui n’a d’yeux que pour sa commune.
Mâalem Abdelyakine

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