Accueil À LA UNE CONFRONTÉ À UNE BATAILLE JURIDIQUE : L’étau se resserre autour d’Israël

CONFRONTÉ À UNE BATAILLE JURIDIQUE : L’étau se resserre autour d’Israël

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L’entité sioniste poursuit, pour le sixième mois, son agression contre Ghaza, sans laisser de répit à la population palestinienne, par les massacres et par la famine, et en méprisant ouvertement les décisions de la Cour internationale de justice (CIJ). On sait que la CIJ a appelé l’entité sioniste à empêcher tout acte éventuel de « génocide » à Ghaza, lui demandant de permettre la fourniture « de l’aide humanitaire dont les Palestiniens ont un besoin urgent ».
C’était en janvier, deux mois après, tout le monde constate que l’ordonnance de la CIJ, qui tranche les différends entre pays, censée être juridiquement contraignante et sans appel, n’a aucun effet quand il s’agit de l’entité sioniste, qui a le soutien des États-Unis et des pays occidentaux qui leur sont alliés dans l’OTAN. La CIJ n’a aucun moyen d’imposer à l’entité sioniste d’arrêter de tuer les Palestiniens par les bombardements et par le blocus qui créé les conditions de famine. En visite à Washington, la ministre sud-africaine des Affaires étrangères Naledi Pandor a estimé qu’Israël créait une jurisprudence dangereuse en ignorant l’ordonnance de la CIJ. « Les mesures provisoires ont été totalement ignorées par (l’entité sioniste) », a déclaré la ministre. « Nous assistons actuellement à une famine de masse (…) devant nos propres yeux », a-t-elle ajouté. « L’humanité doit se regarder en face avec horreur et consternation et s’inquiéter de l’exemple que nous donnons. » D’autres pays pourraient penser qu' »il y a une permission, — je peux faire ce que je veux et rien ne m’arrêtera », selon elle. « La CIJ n’a pas été respectée. Et le jour où un Africain lui manquera de respect, j’espère que l’on n’ira pas voir ce dirigeant pour lui dire ‘Ecoutez-vous avez transgressé les limites. Parce que vous êtes Africain, nous attendons de vous que vous obéissiez’ », a-t-elle ajouté. En mars, Pretoria a demandé à la CIJ d’imposer des « mesures provisoires » pour mettre fin à la « famine généralisée » résultant de l’offensive sioniste à Ghaza. Les dirigeants sionistes pris par une rage folle face à la résistance palestinienne qui inflige à leur armée des pertes considérables en effectifs et en équipements, s’acharnent sur la population. Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza, en cours depuis le 7 octobre dernier, s’est alourdi hier mercredi à 31 923 martyrs et 74 096 blessés, majoritairement des enfants et des femmes, a annoncé le ministère palestinien de la Santé. Les auteurs de ce crime génocidaire ne resteront pas longtemps impunis. Le journal sioniste « Yedioth Ahronoth » a déclaré que l’armée sioniste s’attend à une augmentation des demandes de mandats d’arrêt contre ses soldats dans le monde entier et à des inculpations pour avoir commis des crimes de guerre.

Et les sanctions économiques ?
Des pays ont commencé à prendre des sanctions contre l’entité sioniste, par la rupture des relations diplomatiques et la suspension des échanges commerciaux. Mais beaucoup de pays arabes et musulmans persistent à maintenir leur commerce avec l’entité sioniste- qui est de l’ordre de plusieurs milliards de dollars- malgré la colère généralisée de leurs populations qui appellent à la rupture totale des relations bilatérales et à mettre fin à ce commerce de la honte. Selon des sources médiatiques, 65 % des importations d’acier de l’entité sioniste viennent d’un pays musulman via le port de Haïfa. Or, soulignent les spécialistes, une partie de cet acier soutient l’industrie militaire sioniste dans la production de munitions qui sont actuellement utilisées pour décimer l’enclave densément peuplée de Ghaza et attaquer le Liban et la Syrie voisins. Les mêmes sources indiquent que l’entité sioniste s’approvisionne à 95 % en ciment d’un pays musulman, pour les besoins, notamment de son ministère de la Défense. Conformément à ce qu’ils ont exigé le 11 novembre 2023 à Ryadh (Arabie saoudite) lors du Sommet conjoint OCI-Ligue arabe, les pays musulmans et arabes peuvent imposer des sanctions économiques et faire pression sur l’entité sioniste pour arriver à un cessez-le-feu à Ghaza.
M. R.

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