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CNLTD : l’opposition empêchée de tenir son sit-in

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Face au dispositif de sécurité déployé hier, autour de l’esplanade de la Grande Poste, ou devait se tenir le sit-in de la Coordination pour les Libertés et la transition démocratique (CNLTD), la manifestation s’est transformée, en plusieurs regroupements tout au long du grand Boulevard menant à la Place Maurice-Audin, quadrillé par les services de sécurité. Partis du siège d’Ennahda, sis au Boulevard Krim-Belkacem, les leaders de la CNLTD ont tenté de marcher pour arriver à l’esplanade de la Grande Poste où devait se tenir leur sit-in autour du mot d’ordre contre le gaz de schiste. L’important dispositif policier déployé dès les premières heures hier, matin, a empêché l’action de la CNLTD à se tenir, et s’est transformée en des points de rassemblements de responsables de la CNLTD, avec des prises de paroles, des déclarations et des slogans contre le gaz de schiste. Tout au long de ce parcours du Bd, Krim-Belkacem, à la Rue Didouche-Mourad, puis la place Audin, pour atteindre la Grande Poste, les leaders et les autres membres de la CNLTD, les éléments de la police ont tenté d’empêcher la marche d’avancer. C’est à ce rythme qu’arrivée au niveau de la Place Audin, les membres de l’opposition, dont Sofiane Djilali et Abderrezak Mokri, repoussés par les policiers, affichaient un sourire et lançaient «nous avons réussi à le faire», clame le responsable de Djil Djadid et le patron du MSP de garder son sourire en signe d’accord des propos tenus par Sofiane Djilali, son collègue de la CNLTD. Repoussés par le dispositif policier, les manifestants, les membres de l’opposition et les citoyens qui ont répondu à leur appel, tentent d’avancer, la tension monte, des arrestations s’opèrent parmi les manifestants au moment ou les autres sont dispersés. C’est à partir de là, que des groupes se forment autour des responsables de la CNLTD, tentant notamment d’avancer. Par ailleurs, le premier responsable du RCD, parti composant la CNLTD, depuis son conclave, à Zeralda, juin dernier, a réussi de déjouer le cordon de sécurité, et arrivée à proximité de la Grande Poste. «Je vous ai dit que l’on réussirait à protester et on l’a fait», a-t-il lancé, dès son arrivée, face au siège de la Grande Poste, ou se tenait, une manifestation festive, de chants folkloriques et un tournoi de cyclisme, initiée par la Wilaya d’Alger, pour occuper l’esplanade du lieu précité. Tout au long du Boulevard menant du siège de la Faculté Centrale à la Place Maurice Audin, un cordon de sécurité maintenait les manifestants sur les trottoirs, dispersés tout au long de ce tronçon, formant des groupes autour de responsables politiques de la CNLTD. À l’exemple du groupe dans lequel était Abdellah Djaballah patron du PJD, ou celui de Benbaïbèche, responsable de Fejr El Djadid. «Je suis étonné de voir cet impressionnant dispositif pour empêcher notre action» lançait le responsable de Fejr El Djadid, entouré de jeunes manifestants qui brandissaient des pancartes sur lesquelles étaient écrits « contre le gaz de schiste» «pas de compromis sur la souveraineté nationale». Del’autre côté du trottoir, un autre groupe de manifestants entourés de nombreux journalistes, photographes et cameramens, scandait «non au gaz de schiste» et au milieu était l’ex-chef du gouvernement Ali Benflis. «C’est la honte» a-t-il déclaré, à la presse, en réaction à la mobilisation de l’important dispositif de sécurité ajoutant «le peuple est témoin» avant d’indiquer «nous avons réussi notre action». De là le responsable du nouveau parti agrée, Talaiou El Houriyates, se dirige vers la rue Didouche Mourad, au siège du RCD, lieu où devaient se retrouver les leaders de la CNLTD, Tout au long de son trajet, Ali Benflis, des membres de la coordination et quelques manifestants, scandaient « toute personne contre le gaz de schiste est algérien», «nous sommes tous In-Salah» «stop au gaz de schiste» et «djazaîr houra démocratiya (Algérie libre et démocratique : ndlr» étaient les slogans les plus scandés durant la marche en question en direction du siège du RCD, suivie de la mobilisation des services de sécurité. Arrivée, sur place, passé un moment, les responsables ont tenu un point de presse, lors duquel outre qu’ils ont dénoncé l’empêchement de leur action par la décision du pouvoir de mobiliser un important dispositif de sécurité, ils ont annoncé « une cinquantaine de manifestants arrêtés à Alger et quatorze autres à travers les wilays du pays » a indiqué, hier, Mohcine Belabbas.
Karima Bennour

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